Les fuites “indomptables” d’eau à Mostaganem : 10.000 mètres cubes perdus en une journée

Les fuites “indomptables” d’eau à Mostaganem : 10.000 mètres cubes perdus en une journée

Près de 3000 fuites ont été signalées et traitées au ralenti par les services de l’Algérienne des eaux de la wilaya de Mostaganem, ici et là, partout, d’innombrables fuites d’eau sont relevées à travers les quartiers et cités de Mostaganem. Mais malheureusement, nul ne semble s’inquiéter de cette perte énorme d’eau qui dure des jours, ayant pour conséquence, une perte de 10.000 mètres cubes d’eau par jour, occasionnant des pertes financières pour l’ADE et aggrave davantage la dégradation des chaussées. Mais qui s’en occupe ?

Selon le citoyen mostaganémois, L’Algérienne des eaux ne semble être intéressée que par l’encaissement des factures d’abonnés et ne point se soucier de ce gaspillage d’eau qui se perd à travers les rues et autres ruelles de la ville et de ses cités urbaines. En effet,  des fuites ont été signalées par plusieurs  citoyens, écœurés par ces immenses pertes d’eau, sans qu’aucune suite ne soit prise pour le colmatage de ces dernières. L’ADE  de Mostaganem, pointée du doigt par les citoyens, est interpellée à multiplier ses efforts pour éradiquer à jamais ces fuites d’eau, source d’une énorme perte d’argent et d’une forte menace sur la santé des citoyens. Pour faire face à ce  phénomène, l’Algérienne des eaux de la wilaya a mis en place 8 équipes, opérationnelles jour et nuit, qui procèdent, en fonction d’un programme établi, à la réparation des fuites dans les quatre coins de la wilaya, mais ce programme n’a pas pu céder définitivement aux fuites d’eau. Pour renforcer le réseau d’intervention, deux autres équipes constituées de techniciens et de plombiers auraient été  recrutées par  l’ADE et ce, dans le but de mettre fin à ce problème. Notons qu’au début de l’année dernière, près de 10 000 fuites ont été signalées et colmatées. “C’était l’amélioration de la desserte en eau potable, à raison de 5 à 6 heures de lâchers par jour, qui avait mis à nu, voire exacerbé toutes les “lacunes” de la canalisation constituant le réseau d’alimentation en eau potable de la ville !”, avait expliqué, à l’époque, le directeur de l’hydraulique de la wilaya. Des lacunes qui avaient été localisées au niveau des branchements particuliers sur le réseau de desserte. De nombreux branchements, opérés une décennie auparavant, avaient coïncidé, à l’époque, avec une pénurie des équipements et produits de qualité répondant aux normes requises sur le marché local. Le non-respect des normes était ainsi à l’origine de la détérioration précipitée de la canalisation dont la réfection se révélera particulièrement onéreuse, dès lors que la réparation induisait nécessairement la remise en état de la voirie urbaine abîmée forcément. Des réfections qui, finalement, n’auront pas tenu longtemps et l’eau continue de se déverser librement sur la voie publique.
Amina L