Les gérants privés des stations – services ont du mal à contenir leur colère, après l’augmentation des prix du carburant à la pompe.
Sans aller jusqu’à menacer d’une grève, ils appellent les responsables de Naftal à ouvrir les discussions, , dans la perspective d’une révision de leurs marges.
Mardi, les gérants des stations- service dans l’Ouest du pays ont tenu une réunion à Oran pour plaider révision de la marge bénéficiaire jugée, selon eux, « insuffisante » après l’augmentation des prix du carburant appliquée dernièrement et qui a causé « une baisse des ventes ».
Le président de la Fédération nationale des gérants de stations -service affiliée à l’Union générale des commerçants et artisans algériens, Boudjemlal a justifié la revendication d’augmentation de la marge bénéficiaire afin , selon lui de pouvoir couvrir les coûts et dépenses de gestion des stations qui emploient entre 6 et 12 travailleurs chacune. »
A ce propos, il précise que la Fédération nationale des gérants de stations service propose de relever la marge du bénéfice net estimée actuellement à 0,80 DA le litre de différents produits de carburant à 2 DA.
Par ailleurs, M. Boudjemlal a appelé l’entreprise « Naftal » à contribuer à la réparation des équipements de stations service et leur renouvellement en prenant en considération les petites stations et anciennes situées au niveau des centres-villes estimés à 550 stations à travers le pays.
Boudjemlal est revenue encore à la charge sur une vielle revendication de la corporation , à savoir le droit de concession pour garantir la pérennité de la gestion et préserver.
L’activité au lieu d’un contrat, surtout que la durée de gestion de la plupart des stations dépasse les 40 ans. Une revendication systématiquement rejetée par NAFTAL propriétaire des pompes qui entend garder la formule de contrat-bail.
Le syndicat nationale des stations- services privées s’est exprimé dernièrement dans la presse pour un dialogue et l’ouverture des négociations avec la tutelle.
Cette dernière juge « les marges bénéficiaires suffisantes »et se dit par ailleurs prête à faire face à une éventuelle gréve nationale, en prévoyant des stations mobiles au niveau des autoroutes.
