Le compte à rebours pour la confrontation face aux Zèbres du Gabon est enclenché : les futurs staffs technique et médical devraient avoir le plus tôt possible une réunion avec la Fédération algérienne de football pour étudier les différents aspects de la préparation du match de la première journée des éliminatoires de la CAN 2012 organisée conjointement par le Gabon et la Guinée équatoriale.
De vraiment positif, nous n’avons enregistré lors de ce mondial que l’assurance que nos jeunes possèdent de réelles potentialités d’aller loin, à la seule condition qu’ils soient bien encadrés.
C’est sur ce plan que des soucis peuvent être dissipés. Tout le monde n’est pas d’accord sur la manière dont nous avons joué lors de ce Mondial, qui laisse beaucoup à désirer. Quelques jours après ce refroidissement de l’enthousiasme général, l’équipe nationale nous propose un test nouveau quant à sa capacité de se ressaisir et de reprendre position sur un autre niveau technique que celui qu’elle nous a montré récemment.
Les présomptions déclarées depuis longtemps selon lesquelles le coach aurait opté pour un effectif très réduit en attaque et une méthode de jeu immuable qu’il estime adaptée aux capacités réelles de ses joueurs doivent se dissiper pour laisser la place aux espoirs. Plus réaliste que novateur, le coach Rabah Saadane pense que, pour parvenir au but qu’il s’est fixé, c’est-à-dire se qualifier pour le Gabon, il doit s’en tenir à la conception de son choix définitif des hommes et de sa méthode.
Tout ça pour dire que si, aujourd’hui, nous trouvons d’autres noms que ceux dont on a parlé, c’est uniquement pour parer à d’éventuels forfaits d’ici un mois, pour cause d’indisponibilité (vacances), et nous allons sûrement trouver de nouveaux noms.
Cette hypothétique nouvelle équipe sera sûrement plus attrayante que la précédente qui était dépourvue d’ambitions et d’attaquants, donc d’une pression offensive qui nous a tellement manqué au Mondial. Elle va, sans doute, permettre au staff technique de revoir quelques défaillances, surtout tactiques.
Car la leçon à tirer du Mondial est trop évidente pour être ignorée. La défaillance se résume en deux points : le manque flagrant d’animation du jeu en bloc et la reconversion dans le passage de la récupération du ballon à l’attaque proprement dite. Cette défaillance déjà préjudiciable lorsqu’on joue contre un supposé plus fort que soi et en dehors de nos murs, devient un véritable handicap quand on est appelé à faire le jeu et dominer.
Et comme, pour le moment, on n’a en tête que la rencontre contre le Gabon et aucune alternative autre que celle de gagner, cette défaillance constatée lors de la CAN et du Mondial 2010 va aujourd’hui faire l’objet de toutes les attentions.
Que Saadane aligne son équipe type ou qu’il la renforce, c’est vraisemblablement la manière qui permettrait à ses joueurs de mieux occuper le terrain et de doser le plus le jeu qui va le préoccuper en premier lieu.
Par N. Bekkar