L’ancien président Tunisien Moncef Marzouki créé une polémique après ses dernières déclarations sur l’Algérie.
Dans une interview accordée à la chaine de télévision Al-khalij, Moncef Marzouki a porté de graves accusations à l’encontre de l’Algérie, provoquant la réaction du ministère tunisien des Affaires étrangères.
En effet, Marzouki avait accusé, dans l’interview d’Al-khalij TV, le régime d’Abdelaziz Bouteflika d’ingérence dans les affaires tunisiennes durant la révolution tunisienne de 2011.
« Ce que la révolution tunisienne a subi du régime algérien (à l’époque de Bouteflika) est comparable à ce qu’elle a souffert du fait des Émirats arabes unis, bien que la manière de faire soit différente », a-t-il déclaré.
L’ancien président tunisien a même révélé avoir rencontré Bouteflika à l’époque. « Lors de notre rencontre, je lui avais fait savoir que la révolution tunisienne était une affaire interne », a révélé Marzouki.
La Tunisie dénonce les propos de Marouki
Dans un communiqué rendu public ce mardi, le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé son « vif étonnement » face à aux déclarations offensantes de Marzouki contre « l’Algérie sœur ».
La diplomatie tunisienne a qualifié les propos de Marzouki de « tentatives désespérées visant à porter atteinte aux liens de fraternité entre l’Algérie et la Tunisie ».
«Ces déclarations (de Marzouki) ne pourront, en aucun cas, nuire aux relations privilégiées entre la Tunisie et l’Algérie qui n’ont cessé d’évoluer, grâce à la volonté sincère des dirigeants des deux pays et peuples frères », lit-on dans le communiqué du MAE tunisien.
Pour rappel, Mohamed Moncef Marzouki a occupé le poste du chef de l’Etat tunisien de 2011 à 2014 après la chute de Zine el-Abidine Ben Ali.