Les hommes pourraient disparaître des avions des compagnies aériennes low-cost

Les hommes pourraient disparaître des avions des compagnies aériennes low-cost

La compagnie low-cost indienne GoAir décide de n’engager que des hôtesses de l’air,

moins lourdes que leurs homologues masculins. Cela lui permettrait alors d’économiser près d’un demi-milion d’euros. Les hommes étant en moyenne plus lourds que les femmes d’environ 15 à 20 kilos, la compagnie aérienne GoAir a décidé de n’embaucher que des femmes dans le but de faire des économies ! Le calcul réalisé par la société est simple : les stewards causeraient un surpoids qui exigerait une consommation de carburant élevée. C’est à partir de ce constat que GoAir a décidé de n’embaucher que des femmes, « et plutôt minces », relaie Slate.

Toutefois, les 132 stewards de la compagnie ne seront pas limogés, ils seront seulement les derniers hommes peuplant les cabines de la low-cost indienne. Toutefois, cette discrimination ne concerne que les hommes voulant investir les cabines et non les postes à responsabilité tels que pilotes, sont toujours très nettement dominés par les hommes. Toujours plus d’économies. Ce n’est pas la première fois que GoAir fait parler d’elle et de ses réductions de coûts. La compagnie aérienne a par exemple réduit considérablement ses magazines à bord et a annoncé ne remplir ses réservoirs d’eau qu’à 60% de leurs capacités. Les compagnies Thai Airwaves et Turkish Airwaves sont elles allées plus loin :  six mois ont été donnés aux hôtesses de l’air pour qu’elles perdent leurs kilos en trop, si la compagnie estime qu’elles n’ont pas suffisamment maigris, ces dernières sont tout simplement licenciées. Enfin, référence absolue en matière de low-cost, la compagnie irlandaise Ryanair brille par ces initiatives d’économies pour le moins intrigantes. Economies drastiques sur le kérosène, tentatives (avortées) de supprimer les toilettes à bord pour faire entrer plus de passagers voire carrément d’enlever les places assises pour qu’ils voyagent debout, comme dans le bus… La liste n’est pas exhaustive et tend à montrer quels sont les risques et dérives pouvant être causés par les pressions du marché.