Des sources bien informées ont indiqué à El Khabar que les importations algériennes en grains sont prévues atteindre, cette année, environ 7 millions de tonnes, soit, trois fois plus que la quantité importée par l’Algérie au cours des trois dernières années.
Ces quantités restent, toutefois, supérieures aux besoins du marché algérien. Ce qui pousse à s’interroger sur l’utilité d’une telle décision, sachant également que la production locale est estimée à environ 4 millions de tonnes.
Les mêmes sources ont ajouté qu’au premier semestre de cette année, l’Algérie a importé des quantités considérables de blé et marqué son retour à l’importation de l’orge, suite à des craintes d’éventuelles augmentations considérables des prix du blé. Toutefois, plusieurs donnes ont faussé ces prévisions, notamment, le retour en force de la Russie et de l’Ukraine sur le marché ainsi que l’amélioration de la production australienne. En dépit de tout cela, les importations de l’Algérie restent très importantes et exagérées. L’Algérie a importé cette année l’équivalent de 330 à 390 milliards de dollars par mois. Cela arrive au moment où des rapports font état que la récolte de cette année est acceptable et qu’elle est estimée entre 4 et 4.5 millions de tonnes.
