L’attribution des licences d’importation a été le sujet « phare » de la première journée du salon international des expertises pour le domaine hospitalier « Al Moustechfa » ouvert jeudi, au Palais des expositions (SAFEX).
Ali Derbani, directeur commercial à la Sarl Aktouf, société importation en imagerie médicale, chargée d’importer «des produits parapharmaceutiques, matériels et instruments médico-chirurgicaux, pièces détachées et consommables ».
« S’il s’avère vrai que l’importation dans le secteur de la santé est soumis à autorisation, le secteur sera paralysé non seulement pour les opérateurs mais aussi pour les patients et le secteur», se désole t-il. Même préoccupation chez la représentante de Fammed, société spécialisée dans la fabrication, l’importation et maintenance de matériels médico-chirurgical. «La santé est un secteur sensible. Soumettre les importateurs d’équipements médicaux au système de licences est loin d’être la meilleure des décisions », nous dit elle.
Sinon, pour leur présence au salon, les deux opérateurs ont souligné que le marché national révèle beaucoup d’opportunités. Ils ont soutenu que la demande ne cesse de croitre, tout en affichant leur entière disponibilité à satisfaire celle-ci par la production ou l’importation de produits de haut de gamme répondant aux normes exigées.
Interrogé sur la question, le secrétaire général du ministère de la Santé, Ali Rezgui, qui a procédé à l’ouverture du salon, a répondu : « Je ne pense pas que les équipements seront soumis à ce système de licences».