Les marchés informels, un problème qui persiste

Les marchés informels, un problème qui persiste

En visite dans la wilaya d’Oran, le ministre du Commerce, Amara Benyounès a indiqué que les marchés informels sont un phénomène qui ne cessent de s’étendre et cela depuis des années, et qu’il est primordial d’y mettre fin, et cela en mettant en place une politique économique, il a affirmé également qu’il n’y aura aucun problème d’approvisionnement en denrées alimentaires durant le mois de ramadhan, assurant qu’un surplus de l’offre est enregistré actuellement sur le marché national.

Le ministre du commerce Amara Benyounes a effectué une visite dans la wilaya de Oran, il a indiqué lors d’un point de presse que « l’informel est un phénomène qui range l’économie nationale », ajoutant que « parallèlement à l’éradication des points noirs, plusieurs mesures seront prises pour prendre en charge les jeunes qui activent dans ce secteur, conformément aux instructions du gouvernement ». En d’autres termes, de nombreuses mesures destinées à la résorption du commerce informel ont été prises notamment leurs intégration progressivement dans le circuit normal.

Durant cette visite le premier responsable du département de commerce a visité le marché de gros de fruits et légumes d’El Karma qui est composé de près de 250 boxs, ainsi que 20 chambres froides. Le business-plan de l’entreprise gestionnaire prévoit également la mise en place d’une station de nettoyage, calibrage et conditionnement de légumes. Une structure qualifiée d’indispensable par le directeur du marché.

En effet, explique-t-il, certaines espèces de légumes, comme les pommes de terre, les carottes, les oignons, les betteraves, seront traitées dans cette station avant de les écouler sur le marché de détail.

En particulier, la pomme de terre sera nettoyée de la terre qui s’y colle avant d’être vendue aux commerçants de détail. Après cette halte, le cortège ministériel s’est ébranlé dans le quartier d’Es- Senia, où le ministre s’est enquis du taux d’avancement du chantier de réalisation de l’inspection territoriale.

Aussi, et dans le même cadre il a inspecté l’état d’avancement des différents projets du secteur et du projet de réalisation de l’hypermarché ARDIS sis à Bir El Djir.

Des visites de différentes unités spécialisées dans différents domaines sont, également programmées, telle que l’unité Nesrine dans le conditionnement et la commercialisation des produits alimentaires, « Hall » dans la conserverie de thon et de poisson. Il faut dire que la firme « Inotis « dans la fabrication et l’exportation des produits non tissés.

Elle est la première entreprise dans le monde arabe et en Afrique, spécialisée dans les produits non tissés à usage médical et hygiénique « spunlace système » et implantée dans la zone industrielle d’Es Sénia à Oran. Elle produit et exporte les matières premières destinées à la fabrication des produits non tissés.

Un Ardis oranais livré en mars 2016

Dans le cadre de sa visite dans la wilaya d’Oran, le premier responsable du département du commerce, a fait une halte dans le futur hyper-marché Ardis au niveau d’El Yasmine, où il a inspecté le taux d’avancement des travaux.

Dans ce sens, pas moins de 10 entreprises qui travaillent en coordination pour livrer ce projet dans les plus brefs délais. Ardis, dans version oranaise, ouvrira ses portes en mars 2016. Il faut dire que cette grande surface qui s’étale sur près de 20.000m2, sera le premier plus grand hyper marché de la capitale de l’Ouest.

Pour un coût de 3 milliard de dinars, le centre commercial sera composé d’une galerie marchande de 60 boutiques, un parking de 1.000 places, des espaces de loisirs et de détente et sans oublier les pôles de restaurations.

Ainsi, le centre commercial Ardis, installé dans la capitale depuis deux années maintenant, sera dans sa version à l’ouest du pays. Il faut dire que cette entité est le plus grand centre commercial en Algérie avec une superficie de 16 200 m², Ardis, détenu par Abdelouahab Rahim, qui entame ainsi son expansion vers d’autres wilayas du pays.