« Les murmures de l’aube » : le cinéma algérien triomphe à nouveau sur la scène internationale

« Les murmures de l’aube » : le cinéma algérien triomphe à nouveau sur la scène internationale

Nouvelle distinction pour le cinéma algérien sur la scène internationale. Le réalisateur algérien Kamel Rouini a réussi à se distinguer au festival international du film de Nouakchott, grâce à son court métrage « Les murmures de l’aube« .

La Mauritanie a célébré la deuxième édition du festival international du film de Nouakchott, qui a commencé le 22 octobre dernier. Un événement qui a permis de distinguer les plus brillantes productions et de mettre en lumière le cinéma africain.

À LIRE AUSSI : Festival de Fameck 2024 : « Ma part de Gaulois » de Malik Chibane récompensé en France

Le film « Les murmures de l’aube », de Kamel Rouini, distingué au festival international du film de Nouakchott

L’Algérie a pris part à cet événement et a vu l’un de ses réalisateurs remporter un prestigieux prix lors de ce festival. En effet, le film « Les murmures de l’aube », réalisé par Kamel Rouini, a été élu meilleur court métrage au festival international du film de Nouakchott.

Le court métrage de 17 minutes, produit par le CADC dans le cadre du soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale et se base sur un scénario de feu de Mohamed Adlène Bekhouche, revient sur le rôle des enfants durant la guerre de libération.

Kamel Rouini

Le réalisateur algérien Kamel Rouini primé au festival international du film de Nouakchott.

Kamel Rouini raconte l’histoire du petit Hocine

Le court métrage revient sur l’histoire du petit Hocine, dont le rôle est incarné avec brio par Abdellah Gouini, qui se démène pour sauver la vie de son chien, suite à la décision des révolutionnaires d’abattre les chiens de son village dont l’aboiement durant la nuit attirait l’attention de l’ennemi.

Alors qu’il allait nourrir son chien dans sa cachette dans les montagnes, il aperçoit une patrouille de l’armée française en direction du village où se trouvaient les Moudjahidines. Il s’empresse alors d’avertir les révolutionnaires, qui, grâce à lui, réussissent à tendre une embuscade aux soldats français.

Grâce à ce film, Kamel Rouini remonte dans le temps et fait voyager ses spectateurs à une époque où la contribution de ces enfants était d’une importance primordiale dans la glorieuse guerre de libération.

À LIRE AUSSI :« Les Tempêtes » débarque au cinéma en novembre : un film algérien à ne pas manquer !