Le Comité d’urgence l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé, ce vendredi, 15 janvier, la communauté internationale à étendre le séquençage du génome des nouvelles variantes du Coronavirus (Covid-19).
Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a convié les membres du Comité d’urgence de l’OMS, ce jeudi, 14 janvier, deux semaines plus tôt que le calendrier prévu, pour traiter des nouveaux variants du Coronavirus (Covid-19).
En effet, l’OMS a révélé que « le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant repéré initialement au Royaume-Uni s’élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud ».
Le Comité d’urgence de l’OMS a appelé « à une expansion mondiale du séquençage génomique et du partage des données, ainsi qu’à une plus grande collaboration scientifique pour faire face « aux inconnues fondamentales » qui subsistent ».
Il a également demandé à l’OMS « de mettre au point un « système normalisé » de dénomination des nouveaux variants qui évite toute « stigmatisation » géographique ou politique », mais aussi « de renforcer le cadre de surveillance des risques liés aux variants du virus à l’origine du Covid-19, en accélérant la collaboration et en harmonisant la recherche ».
Il est important de noter que « ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout ».
« Un nouveau variant découvert au Brésil »
Une nouvelle mutation, originaire de l’Amazonie brésilienne, a été identifiée et est actuellement analysée. Annoncée dimanche passé au Japon, « cette nouvelle variante pourrait affecter la réponse immunitaire », selon l’OMS, qui évoque « un variant inquiétant ».
Par ailleurs, et s’agissant de l’instauration de certificats de vaccination comme condition d’entrée dans un pays, le Comité d’urgence de l’OMS a estimé qu’« il y a toujours trop d’inconnues fondamentales en termes d’efficacité des vaccins pour réduire la transmission (du virus) et les vaccins ne sont encore disponibles qu’en quantité limitée ».
Toutefois, le Comité d’urgence a souligné qu’ « une preuve de vaccination ne doit pas exempter des autres mesures de précaution sanitaire ».