A n’en pas douter, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (téléphone mobile, Internet entre autres) ont bouleversé notre mode de vie et nos comportements. En Algérie, l’effet est particulièrement flagrant. Notre société traditionnellement est très fermée ; elle cloisonne la vie privée de la vie publique, elle sépare les hommes et les femmes,…Chaque partie est hermétiquement fermée et jalousement gardée, aucune communication n’est possible entre elles.
Les nouvelles technologies ont fait sauter tous ces verrous.
On travaille à la maison, on y discute avec les copines et les copains, nuit et jour, qu’ils habitent la rue d’en face ou qu’ils soient à l’autre bout du monde. On y drague aussi…et cela en toute sécurité et en toute discrétion.
Les jeunes femmes ne s’y sont pas trompées. Pour les Algériennes, les rurales comme les citadines, puisqu’il n’y a plus de limite de temps et d’espace, il est loin le temps où l’on attendait avec résignation que le prince charmant veuille bien montrer le bout de son nez. Aujourd’hui, le prince charmant, on le déniche soi-même grâce aux chats, aux sites de rencontres, au hasard d’un faux numéro.
On ne compte plus le nombre de rencontres, de flirts et de grandes histoires d’amours nés grâce au téléphone ou à Internet.
Il est vrai qu’il est urgent d’agir. En Algérie, il y a trois femmes pour un homme, la concurrence est rude, il faut donc prendre le taureau par les cornes. La fausse pudibonderie n’est plus de mise.
Les nouvelles technologies de la communication sont donc effectivement un nouveau terrain de chasse propice pour trouver l’amour. Espérons que ce dernier résistera au retour à la vie réel…Mais ça, c’est une autre histoire !