L’Association des Oulémas Musulmans Algériens a dénoncé mardi la restriction des libertés et la violence dont ont fait l’objet Ali Benhadj, ancien n°2 du FIS-dissous et les étudiants de la Pharmacie.
«Les situations dégradées ont atteint leur apogée au vu de la restriction des libertés et l’atteinte aux droits de l’homme des individus et des groupes», a indiqué un communiqué de l’Association.
«Parmi les mauvais exemples, l’on cite ce qu’a subi récemment le citoyen, Frère Ali Benhadj juste avant la prière de vendredi et les étudiants de l’Institut de Pharmacie », peut-on lire dans le communiqué.
«Qu’elle soit intentionnelle ou inintentionnelle, qu’il s’agisse du Frère Ali Benhadj ou un autre citoyen et quelque soit son idéologie, cette agression est contraire aux lois de la République et à ce que défend l’Association des Oulémas Musulmans Algériens, à savoir la préservation de la dignité et de la liberté de l’Homme dans l’Algérie de la fierté et de la dignité», ajoute le même communiqué.
A cet effet, «l’Association exprime son profond regret à ce que la situation arrive à un tel point dans ce domaine. Elle appelle les responsables, chacun dans son domaine de compétence, à œuvrer à sauvegarder la dignité du citoyen, à ne pas bafouer ses droits fondamentaux, notamment la liberté d’opinion responsable ».
