Les pharmaciens autorisés à vendre des équipements médicaux et produits parapharmaceutiques

Les pharmaciens autorisés à vendre des équipements médicaux et produits parapharmaceutiques

Le Directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Samy Kolli, a récemment apporté des éclaircissements sur le code d’activité des pharmaciens en Algérie. Selon ses déclarations, le code actuel (602 101) autorise toujours les pharmaciens à vendre une liste diversifiée de produits, conformément à l’arrêté de 1995 qui spécifie les marchandises autorisées à la vente dans les officines.

En effet, ce code permet aux pharmaciens de commercialiser des produits médicaux, des articles d’hygiène, des produits destinés aux nourrissons et aux enfants, ainsi que des produits de beauté et d’hygiène corporelle. La flexibilité de ce code offre aux pharmaciens la possibilité d’élargir leur offre de produits, contribuant ainsi à répondre aux besoins variés de la clientèle.

Samy Kolli a également souligné que pour ajouter la mention « vente d’équipements médicaux ou produits parapharmaceutiques » dans le code 602.101, les pharmaciens doivent soumettre une demande à la commission d’actualisation de la nomenclature des activités économiques ou déposer une demande auprès du ministère de la Santé. Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) a également le droit de faire des propositions dans ce processus.

Les limitations légales et l’interdiction de certains services

Malgré cette diversification des activités, il convient de noter que les pharmaciens demeurent soumis à des limitations légales. Selon une correspondance du ministère de la Santé datant de 2015, certains services liés à la santé, tels que les analyses et examens médicaux, sont strictement interdits aux pharmaciens.

Cette mesure repose également sur une correspondance de l’Association nationale des laboratoires d’analyses médicales (ALAM) et sur les dispositions de l’article 251 de la loi sur la santé de juillet 2018.

Les laboratoires d’analyses biomédicales et de pathologie cellulaire sont les seuls autorisés à réaliser des examens contribuant au diagnostic des maladies humaines, selon les termes de l’article.