Les plus et les moins des Etats-Unis

Les plus et les moins des Etats-Unis

Les Etats-Unis n’ont rien d’un favori mais offrent le profil du possible candidat surprise, dans la lignée de la Coupe des Confédérations en 2009, malgré un certain manque de densité et une défense parfois friable:

LES PLUS

. Une ossature bien en place: Howard-Bocanegra-Donovan-Dempsey forment l’épine dorsale de l’équipe, un vrai gage de stabilité. Comme Sir Alex Ferguson l’a pointé récemment, ces quatre joueurs ne se laisseront pas avaler par le contexte et l’atmosphère d’une Coupe du monde. Et ils sont d’excellents tuteurs pour les jeunes pousses, comme l’explosif Jozy Altidore en attaque.

. Physique: le jeu des Américains n’a pas d’identité mais s’il est un domaine où ils peuvent prétendre rivaliser avec les meilleurs, c’est peut-être du côté physique. L’engagement athlétique est une vertu cardinale de l’équipe. Ce n’est pas suffisant pour gagner mais c’est un point de départ.

. L’expérience de 2009: le parcours en Coupe des Confédérations l’an dernier en Afrique du Sud, avec une victoire contre l’Espagne (2-0) en demi-finale et une finale contre le Brésil où les Américains menaient 2 à 0 avant de s’incliner (3-2), peut servir au groupe de Bradley sur le mode ‘maintenant on sait que c’est possible’.

LES MOINS

. La défense: Elle a encaissé 13 buts lors du groupe final des qualifications Concacaf, dont 3 au Costa Rica (non qualifié), 5 buts en finale de la Gold Cup 2009 face au Mexique et encore 3 à domicile face au Honduras en amical en janvier. Des performances peu reluisantes. Et le meilleur défenseur US, Oguchi Onyewu, n’a pas joué depuis octobre en raison d’une blessure à un genou.

. Le banc: certains remplaçants évoluent en Championnat national (MLS) et manquent d’une culture du très haut niveau. En cas de blessure d’un joueur majeur, Bradley peut vite se retrouver fort dépourvu ou être contraint de faire jouer certains éléments à d’autres postes que le leur. L’absence de l’attaquant Charlie Davies (blessé) est à ce titre un coup dur pour les USA.

. Absence d’un patron en milieu axial: aucun joueur, à vocation défensive ou offensive, n’émerge comme patron dans l’axe. Donovan est un leader mais pas un aboyeur et il est très attiré vers l’avant et les ailes. Conséquence: l’ensemble n’est pas toujours harmonieux.

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