Le 6 novembre 2014, un véhicule de marque Hilux a été intercepté par les éléments de l’armée dans une petite localité se trouvant entre Kenadsa et Béchar. Le chauffeur se trouvant à bord de la voiture et trois autres mis en cause suite à la saisie de plus de 2 tonnes de kif, reconnaîtront les faits.
Le chauffeur de la voiture un certain M.M, donnera des explications précises qui permettront aux enquêteurs de localiser cinq autres personnes où 3 seront arrêtées. Selon les déclarations de M.M, il avait été contacté par un certain A.M qui lui a proposé cette transaction illégale. Il acceptera, et c’est là que tout commencera, une voiture lui sera alors envoyée d’Adrar vers Béchar où le kif devait être chargé. La nuit, ce sont huit Marocains qui transportent cette marchandise prohibée à dos de 40 baudets et traverseront la frontière algéromarocaine portant règlementation des marchés publics et déchargeront le kif. Une fois repartis et le kif chargé dans la voiture, les mis en cause seront arrêtés. Dans leur majorité, ce sont tous des éleveurs et connaissant très bien la région. Ces stupéfiants devaient être transportés de l’Algérie vers l’Égypte et le Soudan en passant par le Mali et le Niger, pour arriver à semer les éléments sécuritaires. Par ailleurs, et selon ces mêmes investigations, on citera plusieurs noms de fournisseurs. Celui des barbouchis reviendra une fois de plus, une tribu très connue dans la région, dont certains membres avaient été cités dans le passé dans pareilles affaires aux côtés des Kébir, Lahbouce et le fameux Tabti Ottomane alias Echikha. Mais ce qui est nouveau, c’est le nom d’un nouveau baron âgé de 33 ans un certain B.Brahim appelé Guigoz. Hier, ce sont sept mis en cause qui ont comparu devant le tribunal criminel, à l’exception de deux prévenus; un qui dira être innocent et A.M qui expliquera n’être qu’un intermédiaire, les autres reconnaîtront les accusations retenues contre eux et reconnaîtront avoir accepté de tromper dans ce trafic par l’argent. D’un autre côté, il importe de souligner que plusieurs voitures et camions ont été saisis à leur niveau, de même que de l’argent en dinars et devises, ainsi que des jumelles puissantes. Concernant ces dernières, les mis en cause expliqueront que c’est pour surveiller leur troupeau de chameaux qu’ils les avaient acquises. Le représentant du ministère public requit la perpétuité contre eux. L’affaire est toujours en cours.