Les prix du pétrole ont enregistré une nouvelle hausse ce mercredi, 18 mai 2022. Cette augmentation des prix est soutenue par les risques de rupture d’approvisionnement en hydrocarbures russes en marge du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine qui menace la stabilité des prix, mais aussi, par l’assouplissement des mesures de confinement en Chine à cause de la Covid-19.
Les cours de pétrole, pour ce mercredi 18 mai, ont affiché que le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a augmenté de 1,10 % pour atteindre les 113,16 dollars le baril. Du côté américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en juin a grimpé quant à lui de 1,47 % pour dépasser le Brent et atteindre les 114,05 dollars le baril.
« Alors que l’économie mondiale cherche à réduire sa dépendance au pétrole russe, des sources alternatives ont été sollicitées avec la baisse des réserves de brut américaines, ce qui a poussé les prix du WTI à dépasser la référence mondiale », a expliqué l’analyste Victoria Scholar pour Interactive investor.
Dans ce même sillage, il convient de rappeler que le 6 mai dernier, le prix du Sahara Blend algérien avait augmenté de 2.90 % pour atteindre les 114.37 dollars le baril. Un nouveau record qui lui avait permis de dépasser le WTI américain qui s’était fixé à 110.26 dollars le baril.
L’Algérie dans le top 5 africain des producteurs de pétrole
Selon les données communiquées par le rapport du portail allemand Statista, les réserves prouvées de pétrole brut de l’Afrique s’élevaient, en 2021, à 125,3 milliards de barils. En effet, les plus grosses réserves se trouvent en Libye, au Nigeria, en Algérie, en Angola, au Soudan, en Égypte, au Congo-Brazzaville, en Ouganda, au Gabon et au Tchad.
D’après la même source, l’Algérie occupe la quatrième place du classement des dix pays africains producteurs de pétrole brut en 2021. Notre pays a produit une moyenne de 959 000 barils de brut par jour, occupant ainsi la 4ᵉ position en Afrique après l’Angola, la Libye et le Nigeria qui occupent les trois premières places du même classement. Par ailleurs, il convient de souligner que ces chiffres s’appuient sur les données fournies à la fois par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et par d’autres bases de données fiables.