Après la courte trêve enregistrée depuis quelques semaines, les prix des fruits et légumes repartent de nouveau à la hausse. Une situation qui intervient précisément avec la rentrée sociale et scolaire, que redoutent les Algériens du fait de la multiplication des dépenses.
Chez les commerçants détaillants, les prix des légumes affichent d’importantes hausses à l’exemple de la pomme de terre qui est affichée 90 DA le kilogramme et la carotte à 100 DA. D’autres légumes sont proposés à des prix jugés exorbitants.
Il s’agit de la salade dont le prix de détail est fixé à 220 DA le kg, le poivron à 180 DA, la courgette à 120 DA. La tomate est affichée à 140 DA le kilo, le chou-fleur à 150 DA et le haricot vert à hauteur 260 DA.
Concernant l’ail, il est désormais presque inaccessible avec un prix s’élevant à 700 DA. Même constat pour les fruits. Les pommes sont affichées à 450 DA, les poires à 400 DA et les raisins entre 200 et 300 DA. Pour ce qui est des légumes secs et des pâtes alimentaires, ces produits ont connu des hausses depuis un certain temps déjà.
Les raisons selon les commerçants
Comme chaque période caractérisée par les hausses des prix, les commerçants tentent de se justifier en évoquant moult explications. Cette fois-ci, il s’agit selon eux, du recul de la récolte des produits agricoles.
Les intervenants dans le secteur incombent ce recul à la sécheresse qui a affecté durant cet été plusieurs régions du pays. Autres raisons avancées par les commerçants, les récents feux qui ont ravagé des milliers d’hectares, mais aussi la hausse des prix des produits phytosanitaires, nécessaires pour la protection des récoltes.
Par ailleurs, les commerçants estiment également que les restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus ont également impacté les récoltes agricoles, et par conséquent les prix de vente au niveau des marchés et point de ventes de détail.