Les prix du pétrole ont enregistré une baisse avec le début d’année 2023. En effet, une hausse légère a été enregistrée ce vendredi, cependant, les prix de l’or noir ont chuté encore une fois. Dans le détail, les contrats à terme sur le Brent ont baissé de 1.1%, ils s’affichent ainsi à 84.93 dollars le baril. D’ailleurs, il en est de même pour les contrats à terme sur le Brut américain qui sont passés à 79.49 dollars le baril après la hausse du dollar.
Quant aux prix de la référence algérienne du pétrole, le Sahara Blend, ceux-ci ont atteint la barre 82.89 dollars le baril. On notera que cette baisse survient au moment où le géant économique a décidé de délaisser sa stratégie zéro covid. De ce fait, l’importateur mondial du pétrole, la Chine, a levé les restrictions liées au Covid-19. Ce qui a suscité les inquiétudes mondiales quant à une éventuelle flambée épidémique prochainement.
On précisera également que la directrice du Fonds monétaire international (FMI) à savoir Kristalina Georgieva a fait état d’une année plus difficile en 2023. On vous apporte plus de détails à cet égard dans les lignes qui suivent.
Kristalina Georgieva prévoit un ralentissement des trois principaux moteurs de l’économie mondiale
Comme on l’avait susmentionné, la directrice du FMI la Bulgare Kristalina Georgieva a fait savoir que l’année 2023 sera plus difficile que l’année 2022. Et ce, sur le plan économique. À en croire les propos de l’économiste, cela est principalement dû au ralentissement simultané des trois principales économies mondiales. À savoir les États-Unis, l’Union européenne et la Chine.
Dans ce sillage, on notera que le FMI a abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2023. Eu égard des répercussions de la guerre Russo-ukrainienne, l’augmentation des taux d’inflation. Ainsi que la remontée des taux d’intérêt. De ce fait, l’instance financière prévoit un taux de croissance de 2.7 % pour l’année en cours.
On précisera que ce taux représente le niveau le plus faible depuis 2001, sans prendre en considération le crash financier de 2008. Ou encore la pandémie Covid-19.