Les prix du pétrole repartent à la hausse

Les prix du pétrole repartent à la hausse

Les cours de l’or noir ont connu une nette chute cette semaine, avec des prix en dessous de la barre des 100 dollars le baril. En effet, après avoir enregistré une hausse spectaculaire des prix depuis le début du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, les prix du pétrole sont repartis à la baisse à cause du confinement qui s’intensifie en Chine pour faire face à la pandémie de la Covid-19.

Cependant, et en marge de ce contexte instable lié, d’une part au conflit russo-ukrainien, et d’autre part à la pandémie de la Covid-19, les prix du pétrole ont augmenté ce mardi, 26 avril, pour se fixer de nouveau au-dessus de la barre des 100 dollars le baril. À l’ouverture de séance ce mercredi 27 avril, le prix du Brent s’est fixé à 105.14 dollars le baril, tandis que le prix du baril de pétrole pour livraison en juillet s’est fixé à 101.98 dollars.

Le marché pétrolier face aux incertitudes

Les cours du pétrole ont traversé deux années dures à cause des répercussions de la pandémie du Coronavirus qui a gelé les transports, l’activité industrielle et l’économie mondiale. Le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine a permis aux prix de l’or noir de dépasser la barre des 100 dollars le baril et d’atteindre des valeurs record jamais atteintes depuis 2008, et ce, à cause des tensions mondiales sur l’offre et la demande. Cependant, cette hausse a vite été rattrapée par le retour du confinement en Chine.

En effet, le retour du confinement en Chine, pour contrer la propagation de la Covid-19, pourrait empêcher les déplacements et limiter l’activité industrielle. Ces craintes se sont reflétées sur les cours du pétrole qui ont atteint, lundi passé, une valeur en dessous de la barre des 100 dollars le baril, un seuil des plus bas depuis le début du conflit russo-ukrainien.

« On a la Covid-19 qui s’étend à Pékin et avec cela, l’inquiétude qu’un confinement général soit imposé », a souligné Bob Yawger de Mizuho USA en expliquant que « la demande chinoise de brut est déjà en chute de 1,2 million de barils par jour du fait des restrictions sanitaires sévères mises en place à Shanghai ». « Ce chiffre pourrait grossir. Il y a des tonnes de raisons pour le penser, car la situation à Shanghai n’a pas l’air de s’améliorer rapidement », redoute le spécialiste.