Lorsqu’il a été sollicité pour prendre la sélection nationale A’, Abdelhak Benchikha pensait qu’il allait s’occuper uniquement des joueurs locaux. Finalement et à l’approche des Jeux olympiques, le premier objectif assigné à l’ancien entraîneur du Club Africain, la stratégie va changer afin de donner toutes les chances à cette sélection de se qualifier aux Olympiades de Londres pour la deuxième fois de l’histoire de notre pays après une première participation en 80 à Moscou. Ainsi, 12 professionnels de moins de 23 ans ont déjà été sollicités pour faire partie du groupe de Benchikha dès les prochains stages de l’équipe nationale A’. Parmi eux, Riad Boudebbouz qui fait déjà partie de la sélection française des U-19, mais qui n’a pas fermé les portes de l’Algérie.
Une tactique «à la française»
En prenant contact avec tous les joueurs susceptibles de renforcer l’équipe nationale A’ dans un futur proche, la Fédération algérienne de football veut se projeter dans l’avenir et penser à l’après-2010. En fait, les responsables du football algérien font exactement comme la France qui «ligotait» tous les joueurs nés sur le sol français afin de les empêcher de choisir leur pays d’origine. Lorsque la France prenait tous les joueurs d’origine algérienne, elle avait un atout de taille: elle dominait le football algérien alors que l’Algérie était absente de la scène internationale, ce qui encourageait les binationaux à tourner le dos à leur pays d’origine quitte à rater leur carrière internationale, à l’image de Kamel Meriem. Aujourd’hui, la situation a changé en faveur des Algériens et des joueurs comme Ryad Boudebbouz, Yanis Youcef ou Sofiane Feghouli sont beaucoup plus prêts de l’Algérie que de la France.