Le premier ministre français, Jean Castex, ne se rendra finalement pas à Alger, le 11 avril prochain, comme prévu, dans le cadre du rapprochement bi-latéral engagé par les présidents des deux pays.
Alors que la réunion gouvernementale franco-algérienne a été reportée pour une date encore indéterminée jusqu’à présent, le motif du report était, lui, connu, puisqu’il s’agit du « contexte sanitaire ».
« L’épidémie de Covid-19 ne permettant pas à ces délégations de se retrouver dans des conditions pleinement satisfaisantes », le comité « est donc reporté à une date ultérieure, lorsque le contexte sanitaire sera plus favorable », avait indiqué Matignon à l’AFP.
La seconde raison derrière le report
Toutefois, des médias français affirment que des sources concordantes algériennes et françaises indiquent que la réelle raison du report demeure au niveau de la taille de la délégation ministérielle française, qui a été réduite à trois ou quatre membres du gouvernement en raison de l’épidémie, a été jugé insuffisante par les autorités algériennes, ce qui a précipité cette annulation tardive.
« Le format de la délégation n’est pas à la hauteur » selon Alger, a indiqué une source française ayant connaissance du dossier.
« La visite à été réduite à une seule journée et la délégation à quatre ministres. C’est un sous-format alors qu’il y avait beaucoup de dossiers bilatéraux à étudier », a confirmé une source algérienne.
A noter que la visite du premier ministre français avait pour but de marquer une nouvelle étape dans le réchauffement bilatéral engagé par les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune.