L’année dernière, un Algérien a fait plus de 500 km à pied pour manifester contre les sacs en plastique. Venu de Beni Saf (ouest du pays) d’où il est originaire, il a parcouru avec une pancarte à la main, où il était écrit «stop aux sacs en plastique», plus d’une dizaine de villes avant d’arriver à la capitale. Une initiative qui a provoqué de suite un large débat sur les réseaux sociaux sur le danger des sacs en plastique. Un effet boule de neige qui a poussé d’autres jeunes à lancer, juste après, des appels à mettre fin à l’utilisation des sacs en plastique et des bouteilles de la même matière qui polluent nos villes et villages. Leur idée est toute simple: revenir à nos bonnes vieilles traditions. C’est-à-dire réapprendre à utiliser nos bons vieux couffins et nos fameuses bouteilles en verre que l’on consigne.
C’est la solution la plus facile pour mettre fin à cette tragédie. Non seulement, cela évite le gaspillage, mais sauvegarde la nature. A leur époque, les problèmes de pollution n’existaient pas chez nous. En plus, c’est joli, meilleur pour la santé avec les toxines que dégagent les sacs en plastique. Les pays occidentaux sont en train de revenir doucement à ce que nous avons abandonné. Depuis qu’ils font payer les sacs en plastique, le couffin est revenu au- devant de la scène. C’est même devenu un accessoire de mode pour beaucoup. Les grandes marques ont surfé sur la tendance en lançant leurs collections «panier». Le plastique disparaît crescendo chez elles. Elles l’ont fait, alors pourquoi pas nous, surtout qu’il y a une génération cela était notre quotidien…
