Les résultats sont les garants du maintien du coach

Les résultats sont les garants du maintien du coach

Le championnat national à peine entamé qu’on entend, çà et là, que des entraîneurs ont été remerciés ou limogés. Il est évident que ce feuilleton ne va pas connaître son épilogue de sitôt tant que les résultats sont les garants du maintien ou non d’un coach.

Même si certains présidents n’hésitent pas à défendre leur coach contre le mécontentement du public, mais cela reste très aléatoire pour ne pas dire éphémère, personne ne veut voir son équipe descendre aux abysses de la médiocrité.

La JSMB, qui avait réussi une très bonne saison lors de l’exercice écoulée, n’arrive pas à trouver sa voie cette saison. Pourtant, l’équipe s’était renforcée en conséquence avec les arrivées de joueurs de renom comme El-Hadi Adel, Bouguera, Cedric et d’autres joueurs franco-algériens. En dépit de cela, la « mayonnaise » ne semble pas au point, du moins en ce début de saison. Par conséquent, on se retourne contre le coach, Jean-Yves Chay. Certes, le président Boualem Tiab l’avait soutenu, mais jusqu’à quand ?

A Chlef, l’équipe n’a pas marqué le moindre but après quatre journées. Même le penalty, on n’arrive pas à le transformer (Messaoud qui a « vendangé » un contre le MCA).  La situation de l’ASO devient problématique, surtout avec le comportement violent des supporters chélifiens qui ont « bombardé » le terrain de projectiles divers lors du match ASO-MCA (0-2). Du coup, on veut faire porter le chapeau à Saïb Moussa. On parle déjà de son départ, mais cela ne peut arranger les affaires de cette équipe réputée pour son jeu chatoyant, car, elle risque de se voir infliger une lourde sanction de la part de la LNF.

Le technicien n’est pas seul responsable des mauvais résultats d’une équipe. On ne peut remercier un coach au bout de deux journées. Il faut lui laisser le temps de travailler afin d’éviter le bricolage.