La population Mostaganémoise n’a pas caché sa surprise en constatant qu’au niveau de certains commerçants spéculateurs le lait en sachet est cédé à 30 DA l’unité. Aucune information officielle n’a annoncé une éventuelle augmentation. Une façon de faire spéculative contraire à nos principes religieux en ce mois de piété. Face à cet état de fait, la crise du lait en sachet commence à être ressentie avec acuité durant ce mois de Ramadhan où la demande est plus forte que l’offre à travers la majorité des communes de la wilaya de Mostaganem au point que ce produit de large consommation se vend dès le premier jour du mois de jeûne sans contrôle à ce prix-là et ce malgré les promesses et les assurances des parties concernées.
Quelques commerçants notamment dans les quartiers et cités de la ville de Mostaganem dénoncent la situation et déplorent le fait qu’ils ne sont plus approvisionnés régulièrement par les distributeurs de ce produit très sollicité par les ménagères. Ces distributeurs les obligeraient selon eux à acheter en plus du lait ; d’autres produits à l’exemple du l’ben et du Raib et parfois même des yaourts. En tout état de cause, si ces derniers se justifieraient par cet argument du fait que les autres produits ne se vendent pas par les mêmes quantités que le lait et périssent vite. Un distributeur affirme que lui aussi est soumis au diktat des fournisseurs qui l’obligeraient à acheter tous les produits laitiers ; sinon ; il ne serait pas approvisionner uniquement de lait. Une situation qui est malheureusement répercutée chaque année sur le « pauvre consommateur » affaibli par une absence des services de contrôle et de l’association des consommateurs. Chacun parmi ces acteurs, dont distributeurs et vendeurs détaillants se rejetteraient la balle, s’en lavant les mains de l’actuelle situation qui perturbe le bon fonctionnement tant attendu du citoyen toujours pris en otage. La réalité de la hausse du prix du lait en sachet reste une interrogation et une controverse qui pénalise énormément les petites et moyennes bourses.
Tayeb Bey Aek.