Un rassemblement a eu lieu jeudi passé devant le siège de l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement de l’habitat (AADL) sise à Saïd Hamdine.
Plus de trois cent personnes sont venues pour exprimer leur ras-le-bol et s’enquérir du retard qu’a connu leur demande d’acquisition de logement dès lors que, selon eux, tous les souscripteurs ont été déjà affectés il y a plus de huit ans, mais à l’heure actuelle rien n’a été fait.
« Tous ces souscripteurs faisaient partie du programme AADL de 2002 qui contient un chiffre de 1.216 souscripteurs. Aucun d’entre eux n’a bénéficié d’un logement. Après une longue attente, nous avons décidé, il y a plus de six mois de cela, de nous organiser pour mettre fin au mépris et aux vagues réponses des ces responsables qui refusent de nous recevoir à chaque fois.
Notre présence aujourd’hui c’est pour voir réellement la finalité du projet, parce qu’on a entendu, il y a quelques jours, que cette agence a envoyé des convocations pour payer la deuxième tranche et finaliser les contrats, mais par la suite, le processus s’est arrêté, sincèrement nous ignorons les raisons ».
C’est du moins ce que nous a confirmé sur place Halim Maza, délégué des souscripteurs. Puis d’ajouter :« Les hauts responsables de cette agence n’ont à aucun moment pris la peine de recevoir les gens qui viennent de Draria, et pourtant cette journée de jeudi est réservée à l’accueil du public, c’est vraiment dommage. Pour faire face à ce genre de pratiques, on a sollicité les services d’un avocat.
Ce dernier a envoyé deux écrits au directeur général, mais, pour le moment, on n’a rien reçu de sa part. Pour ce qui me concerne, en tant que représentant de ces citoyens, j’ai rencontré à maintes reprises les responsables de cette agence, mais on dirait qu’ils sont instruits à nous donner toujours les mêmes réponses relatives notamment au nombre des demandeurs qui augmente de plus en plus, qui atteint actuellement, selon eux, plus de 18 mille demandeurs.
Si réellement ce chiffre est exact, il y aura certainement des dépassements et de l’injustice. Nous ne voulons pas perdre nos droits » a-t-il indiqué. «Les gens qui se sont rassemblés au siège de l’AADL de Said Hamdine se plaignent du manque de transparence qui caractérise la gestion des demandes.
Il y a des gens qui occupent actuellement des logements au sein de cette localité de Draria, alors que c’est nous qui étions les premiers à avoir payé les droits » nous a confirmé Rabah Aribi, l’un des représentants, rencontré sur place.
Ce qui fait mal surtout, selon les citoyens, c’est le refus des responsables de les recevoir. « Les citoyens de Draria n’ont pas le droit d’accéder au siège de cette agence » a lancé Amel Naït Sid Ahmed, l’une des femmes protestataires.
Pour confirmer cet état de fait, on s’est rapproché de l’agence. Le préposé au portail principal nous pose la question de savoir d’où on vient. Une question qui ouvre la porte à de légitimes soupçons. Autre chose, à l’intérieur de l’agence, il y avait un grand nombre de personnes, mais, selon nos sources, elles sont toutes venues des autres localités limitrophes.
On a profité de notre présence sur les lieux pour demander l’avis des premiers concernés, mais on s’est étonné de savoir par le biais de l’agent qui se trouvait au niveau de la réception que « tous les responsables sont en congé ». Après une grande insistance, on a été reçu par la chargée de communication, Benzara Nassima qui, de son côté, a reconnu le retard dans l’octroi des logements, mais elle a rassuré que le processus se fera étape par étape.
« On ne peut pas satisfaire tout le monde à la fois, c’est impossible, il y’ aura un quota qui sera distribué dans les prochains jours et puis le chantier de Draria est en cours de réalisation. Nous, nous avons des livraisons partielles. On reçoit tout le monde sans exception aucune » nous a-t-elle indiqué
Par ailleurs, les souscripteurs aux logements nous ont affirmé leur détermination à poursuivre la pression jusqu’à ce que les services de l’AADL leur donnent de vraies réponses à leurs doléances. Il est à signaler que la circulation a été complètement perturbée durant la manifestation qui a duré plusieurs heures.
Mourad SalhiPlus de trois cent personnes sont venues pour exprimer leur ras-le-bol et s’enquérir du retard qu’a connu leur demande d’acquisition de logement dès lors que, selon eux, tous les souscripteurs ont été déjà affectés il y a plus de huit ans, mais à l’heure actuelle rien n’a été fait.
« Tous ces souscripteurs faisaient partie du programme AADL de 2002 qui contient un chiffre de 1.216 souscripteurs. Aucun d’entre eux n’a bénéficié d’un logement. Après une longue attente, nous avons décidé, il y a plus de six mois de cela, de nous organiser pour mettre fin au mépris et aux vagues réponses des ces responsables qui refusent de nous recevoir à chaque fois.
Notre présence aujourd’hui c’est pour voir réellement la finalité du projet, parce qu’on a entendu, il y a quelques jours, que cette agence a envoyé des convocations pour payer la deuxième tranche et finaliser les contrats, mais par la suite, le processus s’est arrêté, sincèrement nous ignorons les raisons ».
C’est du moins ce que nous a confirmé sur place Halim Maza, délégué des souscripteurs. Puis d’ajouter :« Les hauts responsables de cette agence n’ont à aucun moment pris la peine de recevoir les gens qui viennent de Draria, et pourtant cette journée de jeudi est réservée à l’accueil du public, c’est vraiment dommage. Pour faire face à ce genre de pratiques, on a sollicité les services d’un avocat.
Ce dernier a envoyé deux écrits au directeur général, mais, pour le moment, on n’a rien reçu de sa part. Pour ce qui me concerne, en tant que représentant de ces citoyens, j’ai rencontré à maintes reprises les responsables de cette agence, mais on dirait qu’ils sont instruits à nous donner toujours les mêmes réponses relatives notamment au nombre des demandeurs qui augmente de plus en plus, qui atteint actuellement, selon eux, plus de 18 mille demandeurs.
Si réellement ce chiffre est exact, il y aura certainement des dépassements et de l’injustice. Nous ne voulons pas perdre nos droits » a-t-il indiqué. «Les gens qui se sont rassemblés au siège de l’AADL de Said Hamdine se plaignent du manque de transparence qui caractérise la gestion des demandes.
Il y a des gens qui occupent actuellement des logements au sein de cette localité de Draria, alors que c’est nous qui étions les premiers à avoir payé les droits » nous a confirmé Rabah Aribi, l’un des représentants, rencontré sur place.
Ce qui fait mal surtout, selon les citoyens, c’est le refus des responsables de les recevoir. « Les citoyens de Draria n’ont pas le droit d’accéder au siège de cette agence » a lancé Amel Naït Sid Ahmed, l’une des femmes protestataires.
Pour confirmer cet état de fait, on s’est rapproché de l’agence. Le préposé au portail principal nous pose la question de savoir d’où on vient. Une question qui ouvre la porte à de légitimes soupçons. Autre chose, à l’intérieur de l’agence, il y avait un grand nombre de personnes, mais, selon nos sources, elles sont toutes venues des autres localités limitrophes.
On a profité de notre présence sur les lieux pour demander l’avis des premiers concernés, mais on s’est étonné de savoir par le biais de l’agent qui se trouvait au niveau de la réception que « tous les responsables sont en congé ». Après une grande insistance, on a été reçu par la chargée de communication, Benzara Nassima qui, de son côté, a reconnu le retard dans l’octroi des logements, mais elle a rassuré que le processus se fera étape par étape.
« On ne peut pas satisfaire tout le monde à la fois, c’est impossible, il y’ aura un quota qui sera distribué dans les prochains jours et puis le chantier de Draria est en cours de réalisation. Nous, nous avons des livraisons partielles. On reçoit tout le monde sans exception aucune » nous a-t-elle indiqué
Par ailleurs, les souscripteurs aux logements nous ont affirmé leur détermination à poursuivre la pression jusqu’à ce que les services de l’AADL leur donnent de vraies réponses à leurs doléances. Il est à signaler que la circulation a été complètement perturbée durant la manifestation qui a duré plusieurs heures.
Mourad Salhi