Transport en commun. Les voyageurs se retrouvent encore taxés. En plus de la hausse des prix, les usagers désirant se rendre à Alger-centre rencontrent des difficultés depuis quelques jours.
Depuis que la station de Tafourah a été délocalisée il y a environ un moins, tous les transporteurs privés activant dans des lignes menant vers les banlieues Est et Ouest de la capitale, desservent actuellement, à la station du 2 Mai au Champ de Manoeuvre.
Même étant surpris au tout début, les usagers n’ont trouvé d’anormal la décision des autorités locales, en l’occurrence la wilaya d’Alger.
La nouvelle station regroupa deux gares routières communicantes dont le voyageur trouve presque toutes les destinations. Le fait étrange, à lequel on assiste depuis ces jours-ci, est que les transporteurs privés ne sont plus permis de se rendre au centre-ville de la capitale.
Une autre décision » surprise « , qui parasite le déplacement du simple citoyen. La cerise sur le gâteau, est qu’aucune affiche, portant cette information n’a été suspendue pour faire comprendre aux voyageurs ce changement.
Du coup, ils sont des centaines à se perdre, à se demander le pourquoi du comment. » Comme à mon habitude j’ai attendu le bus menant vers la pêcherie, mais surprise l’on m’annonce qu’ils n’activent plus pour le centreville » dira l’air étonné et furieux Farida qui travaille à la rue Larbi Ben M’hidi à Alger-centre. Comme elle, ils sont nombreux à s’interroger. Après la station de bus c’est les bus eux-mêmes qui sont visés. En effet, d’ici là, en remplacement aux transporteurs privés, c’est les bus de l’Entreprise de Transport urbain et suburbain d’Alger (ETUSA), qui sont permis exclusivement d’accéder dans les artères de la capitale.
Une manière pour les autorités de privilégier l’entreprise publique en difficulté financière. Certains voyageurs ont exprimé satisfecit par rapport à ce choix, mais ne se sont pas réservés à critiquer dans le même temps la qualité de service. » Les bus ETUSA ne sont après tout pas mieux que le privé, dans les deux cas, on attend plus d’une demie heure dans la station » commentera un sexagénaire.
La décision d’exclure les bus privés de rouler dans les principales artères de la capitale ne limitera en aucun cas les accidents de la route qui se multiplient de jour en jour. Il faut dire que pour 10 DA de plus, les transporteurs privés en particulier sont prêts à en faire mourir des dizaines de passagers.
Cela sans parler, de la durée d’attente dans la station, dont ils se le permettent toujours vu qu’aucune consigne ou instruction ne leur aient été émises. Autant que régulateur, le ministère des Transports n’est pas à interpeller, puisque ses services en savent long sur le déroulement de ces procédés, après tout c’est eux-mêmes qui leur ont procuré les agréments. N.A.