Suite à la non satisfaction de leurs revendications, les travailleurs de la solidarité nationale montent au créneau. Le Syndicat national des travailleurs du secteur de la solidarité nationale, affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) annonce une grève nationale de trois jours, à compter du 27 avril.
Dans un communiqué rendu public, hier, le syndicat fait état d’une « situation catastrophique », des travailleurs du secteur de la solidarité, et dénonce les menaces et les répressions pratiquées à l’encontre des syndicalistes.
Cette décision, précise le communiqué, n’est pas prise sur un coup de tête, mais après plusieurs réunions avec le ministère de la Solidarité nationale, lequel n’a pas répondu favorablement à leurs principales revendications.
« L’ensemble des établissements spécialisés, les personnels des DASS, les agences affiliées au secteur, entreront en grève de trois jours pour dénoncer les abus et les atteintes aux libertés syndicales », avance le communiqué.
Par ailleurs, Les travailleurs du secteur de la Solidarité nationale dénoncent vigoureusement « l’attitude du ministère » qui continue selon eux, « de fermer les portes du dialogue devant le partenaire social au lieu d’essayer de trouver de trouver un terrain d’entente aux préoccupations de cette catégorie de travailleurs ».
Cette entité syndicale a dans le même document appelé ses adhérents à se mobiliser autour de ce débrayage pour faire pression sur la tutelle afin qu’elle réponde favorablement à leur plate-forme de revendications.
Celle-ci, faut-il le rappeler, s’articule autour de « la révision du statut particulier de la Fonction publique en intégrant les spécificités de chaque corps, le droit des travailleurs à la promotion après dix ans de service, l’application de l’indemnité de soutien pédagogique qui a été réévaluée à 15 %, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, l’amélioration des conditions de travail et l’instauration d’une indemnité spécifique sectorielle comme ce fut le cas dans le secteur de l’Education nationale ».
« L’application des procédures de la prise en charge du dossier de la médecine du travail, l’intégration de tous les contractuels, et le respect des libertés syndicales » figurent également dans la plate-forme de revendications des fonctionnaires du secteur en question.
Enfin, il faut signaler que les deux syndicats ont déjà organisé des actions de protestation devant le siège du ministère pour revendiquer l’ouverture du dialogue et la cessation des intimidations à l’égard des travailleurs et des syndicalistes.