Les travailleurs du secteur de la solidarité nationale maintiennent leur mot d’ordre d’une grève de deux jours à partir de demain.
Le Syndicat national des travailleurs du secteur de la solidarité nationale affilié au SNAPAP et à l’UGTA l’a affirmé, hier, lors d’une conférence de presse au niveau de son siège national à Alger.
Par la voix de son président, M. Mohamed Tayeb Bouriban,s le syndicat a dénoncé vigoureusement les propos de la ministre de la solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, dans laquelle elle affirme que « les portes du ministère demeurent ouvertes pour la poursuite de l’examen des préoccupations posées dans le cadre du dialogue et de la concertation ».
Nous avons adressé plusieurs demandes d’audience et une lettre ouverte à la ministre de la Solidarité, sans aucune suite », a déploré M. Bouriban. Cette action sera reconduite les 25 et 26 mai prochain et sera renouvelable une nouvelle fois les 1er et 2 juin prochain, a fait savoir le conférencier.
Dans le cas où la tutelle continue « de fermer les portes du dialogue devant le partenaire social et persiste dans sa politiques de fuite en avant », les travailleurs du secteur menacent de déclencher une grève ouverte dont la date sera décidée ultérieurement.
Ils appellent la ministre à trouver des solutions concrètes aux problèmes des fonctionnaires du secteur de la solidarité nationale. Ces derniers demandent « l’intervention du Premier ministre afin de mettre un terme à cette situation qui risque de conduire le secteur en question vers le pourrissement ».
M. Bouriban a, à l’issue de cette conférence de presse, réitéré son attachement à sa plate-forme de revendications.
Celle-ci s’articule autour de « la révision de certains articles du statut particulier du secteur et du régime indemnitaire pour les corps communs, la reconnaissance de la tutelle de notre qualité de partenaire social porteur de demande et d’inspiration légitimes, la promotion systématique pour tout fonctionnaire ayant cumulé dix ans d’expérience dans le grade, ainsi que l’accès du corps des assistants sociaux à la prime de documentation et l’augmentation de la prime de suivi et d’insertion sociale ».
Ce syndicaliste appelle la tutelle à élever le statut des centres de formation du secteur et de leurs annexes au rang d’instituts supérieurs de formations spécialisées, et à allouer une prime sectorielle aux corps techniques et communs.
Aussi, la même source demande la révision de l’arrêté des cadres, la généralisation de l’insertion de « tous les grades du corps des éducateurs dans le corps des MES, ainsi que l’accélération de l’insertion des agents contractuels du régime partiel au régime total ».