Face à l’afflux dans les services des urgences des hôpitaux du pays après la rupture du jeûne, le ministère de la Santé appelle à la vigilance et au civisme dans un communiqué publié mercredi 24 juin.
Les services des urgences des hôpitaux sont réservés aux « véritables » urgences et ne doivent, en aucun cas, devenir des centres de consultation « à froid » ou de prise en charge de soins infirmiers pouvant être assurés dans des structures de proximité, rappelle le communiqué.
« 80% des cas qui se présentent aux urgences des hôpitaux ne sont pas des urgences nécessitant une prise en charge hospitalière et peuvent valablement être assurés et pris en charge au niveau des polycliniques qui assurent tout un service continu de 8 à 20 heures et pour celles assurant la garde, elles fonctionnent 24h/24 », précise le communiqué
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« En se rendant à la polyclinique, le citoyen gagne non seulement en proximité, mais fait montre d’un grand civisme envers ceux qui nécessitent réellement une prise en charge hospitalière d’urgence en n’occupant pas inutilement leur place », souligne le communiqué qui précise que la wilaya d’Alger est dotée de « 84 polycliniques fonctionnant jusqu’à 20h, dont 34 polycliniques assurant la garde 24h/24 ».
C’est « ce même sens civique qui doit guider le citoyen qui préfère attendre la rupture du jeûne pour aller consulter suite à des problèmes de santé ressentis durant la journée » souligne le ministère.
Enfin, le ministère de la santé rappelle que, dans le cadre des dispositions contenues dans l’avant-projet de la nouvelle loi sanitaire, « il sera fait obligation de passer par un médecin généraliste référant avant une éventuelle indication hospitalière et ce, sur la base du réseau de prise en charge intégrée de la circonscription sanitaire qui va réintroduire le concept de territoire de planification disparu depuis la suppression des secteurs sanitaires en 2007 ».