Les Verts n’ont pas peur des Anglais

Les Verts n’ont pas peur des Anglais

Une fois le tirage au sort du Mondial terminé, les regards des supporters de l’EN se sont tournés vers les joueurs de la sélection évoluant en Angleterre, ces professionnels qui constitueront à coup sûr l’atout majeur des Verts le 18 juin prochain face à l’Angleterre.

Leur évolution dans le championnat anglais leur permet de côtoyer Lampard, Gerrard, James et autre Defoe considérés comme des cadres au sein du team entraîné par l’Italien Capello, ce qui est un vrai atout pour nos joueurs qui ne seront guère impressionnés le jour j, en se retrouvant face à ces stars de la Premier League.



Ghilès, Belhadj, Yebda, Bouazza et Mansouri sont passés par là

Evoluant pour la plupart toujours dans ce championnat ou l’ayant déjà côtoyé par le passé, Ghilès, Belhadj Yebda, Bouazza et même Mansouri et Bougherra connaissent très bien l’ambiance des rencontres britanniques, ils peuvent devenir un avantage considérable pour l’EN dans la mesure où leurs vécu dans le pays de Cris Waddle peut rendre service d’une manière ou d’une autre à l’EN, c’est d’ailleurs l’impression qu’ils ont donnée à travers les interviews qu’ils nous ont accordées à l’issue du tirage au sort qui a placé l’EN dans le groupe C au côté de l’Angleterre.

Leur engagement physique ne les effraie pas

Connu pour leur football très physique avec une touche technique propre à eux, les Anglais font peur à leurs adversaires, mais apparemment pas à nos internationaux, des joueurs comme Bougherra et Bouazza et le nouveau venu, Yebda, se disent capables de tenir tête aux bulldozers anglais. Il est vrai que nos joueurs sont forts physiquement, ce qui leur permet de rivaliser avec les plus forts footballeurs au monde : «C’est avec une grande joie qu’on va jouer l’Angleterre, on va retrouver un football auquel on est habitués, donc qu’on ne craint pas, c’est un réel plaisir, on va tenter d’expliquer à nos coéquipiers les secret du jeu britannique, on fera tout pour les préparer comme il se doit», nous ont déclaré la majorité d’entre eux.

Une expérience à exploiter

Mansouri, qui a passé une année à Coventry, Bougherra à Charlton, Yebda et Belhadj à Portsmouth, Ghilès à Hull ou Bouazza à Fulham, Watford Birmingham et Blackpool, des noms de joueurs algériens dans des clubs anglais, l’équivalent d’une bonne expérience à exploiter et à mettre au profit de la sélection, celle-ci permettra aux Verts d’aborder le match sans pression, d’autant que le match face à l’Angleterre, qui se jouera après celui de la Slovénie, pourrait être décisif pour les Verts, car en cas de victoire dans le premier match, les coéquipiers de Yebda devront confirmer, tandis que dans le second cas, celui d’une défaite ou même d’un match nul, on devra gagner face aux hommes de Capello pour rebondir, ce qui fait de cette rencontre la clé du premier tour.

En attendant le jour J, Bougherra and Co continueront à étudier l’anglais, ils auront beaucoup de cours à apprendre avant de passer l’examen final, celui qui leur offrira l’opportunité d’écrire de nouveau l’histoire et de rééditer, pourquoi pas, le coup réussi face aux Allemands.

L’EN devra parcourir 3 199 km en 10 jours

Parcours du combattant pour les Verts en Afrique du Sud

La rue algérienne a apprécié le groupe C dont a hérité l’EN. Certains croient même à un exploit des coéquipiers de Ziani et voient d’ores et déjà l’EN au second tour de la plus prestigieuse des compétitions mondiales.

L’EN sera appelée à disputer trois rencontres en 10 jours, la première face à la Slovénie, le 13 juin à Polokwane, la seconde, le 18 juin à Cap Town au sud-ouest du pays face à l’Angleterre et, cinq jours plus tard, la troisième rencontre, soit le 23 juin face aux USA à Pretoria.

A première vue, tout parait normal, mais ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que les trois villes qui accueilleront les rencontres de l’EN sont très loin l’une de l’autre.

En effet, les Fennecs devront parcourir en dix jours près de 3 200 kilomètres. L’aventure commencera de Polokwane, une ville située au nord-est de l’Afrique du Sud, avant que la délégation s’envole pour le Cap au sud-ouest du pays (1 736 kilomètres), et pour finir ce périple, ils se rendront à Pretoria, c’est-à-dire presque un retour au point de départ, le nord-est du pays de Mandela (1 463). De quoi laisser des plumes durant ce périple pourtant dans le même pays, mais la grande superficie de l’Afrique du Sud fait que ces trois déplacements, à chaque fois à l’autre bout du pays, relève du parcours du combattant.

La fatigue, l’autre adversaire à affronter

Ces trois déplacements que les Verts devront effectuer en l’espace de dix jours en parcourant la distance de 3 200 kilomètres peut grandement affecter le physique des joueurs, surtout lorsqu’on sait que l’équipe devra aussi s’entraîner entre deux matches pour permettre au coach d’apporter les réglages nécessaires, et passer autant de temps dans les avions n’est pas forcément l’idéal pour une équipe appelée à jouer des rencontres de haut niveau.

Camp de Base

Les Anglais optent pour Royal Bafokeng Sports Campus de Rustenburg

Second adversaire des Verts en Afrique du Sud, l’Angleterre était à la recherche d’un camp de base pour y séjourner durant l’été prochain. Plusieurs options se sont offertes aux Anglais, mais ils ont fini par jeter leur dévolu sur le luxueux complexe de Royal Bafokeng Sports Campus de Rustenburg.

La réservation dans cet établissement n’a pas été si facile qu’on peut le croire, d’autant que c’est les Mexicains qui étaient les premiers à le réserver. Pour les déloger, les Anglais ont dû mettre le paquet.

Quatre millions d’euros ont été mis sur la table dudit établissement dont deux iront droit dans les caisses de la fédération mexicaine, celle-ci devra chercher un autre établissement hôtelier dans les jours à venir.

S. M. A.