Place au choc des huitièmes de finale contre l’Allemagne pour les Verts qui se trouvent déjà à Porto Alegre, où auront lieu demain ces chaudes retrouvailles avec les Allemands, surpris et épinglés par les Algériens en terre espagnole, il y a 32 ans. C’est l’une des plus grosses surprises dans l’histoire de la Coupe du monde. Cette seconde confrontation entre les Algériens et les Allemands (unis cette fois, ce qui n’était pas le cas en 1982, où c’était la RFA ou l’Allemagne de l’Ouest) est placée sous le signe de la revanche.
Les enfants du Reich veulent effacer l’affront de Gijon et les Fennecs tiennent à se venger d’eux pour avoir privé le onze algérien d’une qualification au second tour après la fameuse et honteuse combine avec les voisins autrichiens. Les poulains de Joachim Lôw, qui font partie des prétendants pour le sacre final dans ce Mondial brésilien, partent avec les faveurs des pronostics et cela arrange bien les affaires des camarades de Sofiane Feghouli qui misent sur l’effet de surprise.
«On n’aura rien à perdre. On va essayer de surprendre une nouvelle fois les Allemands. On rêve tous d’un autre exploit. On veut aller au Maracana où on pourrait affronter la France en quart de finale. C’est notre vœu le plus cher et on tient à l’exaucer. Jouer au Maracana est le rêve de tous les joueurs», lance Larbi Hilal Soudani.
Tout pour aller jouer au Maracana
Son pote et complice Islam Slimani, auteur du but de la mémorable qualification aux huitièmes de finale, estime que cette cuvée 2014 est capable de rééditer l’exploit de 1982 et de marquer davantage les esprits dans ce Mondial de rêve. «On veut suivre les traces de nos aînés.
On veut faire la même chose qu’eux. Notre objectif a été atteint, mais il ne faut pas s’en contenter. L’appétit vient en mangeant et on espère bien poursuivre notre belle aventure au Brésil», affirme le rugueux et courageux avant-centre des Verts, avide de secouer les filets des Allemands ce lundi et de devenir ainsi le meilleur buteur algérien en Coupe du monde. Slimani est à égalité jusque-là avec Salah Assad, auteur de deux buts au Mondial 1982, un doublé face au Chili. Impossible n’est pas algérien. Le rêve est permis.