Les veuves de Boumédiène et Chadli Bendjedid hospitalisées à Paris

Les veuves de Boumédiène et Chadli Bendjedid hospitalisées à Paris

Les cliniques et hôpitaux de prestige français accueillent sans à la louche l’ancienne et nouvelle nomenklaturas algériennes. Il n’y en a que pour les enfants du système. Anissa Boumédiène, veuve de l’ancien chef de l’Etat, a été, selon Jeune Afrique, a été admise le 27 avril à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, près de Paris, pour une opération de la hanche. Après une semaine d’hospitalisation, Anissa Boumediene poursuit sa rééducation dans une clinique gérontologique privée, dans le 16e arrondissement de la capitale française.

La deuxième patiente de prestige est, confie Jeune Afrique, Halima Bendjedid est actuellement hospitalisée, elle aussi, à Paris. Nous ignorons les raisons de cette hospitalisation. Mais ne soyons pas calculateurs, toutes les huiles du régime se soignent en Europe.

On se souvient que le chef de l’Etat actuel a fait plusieurs séjours dans des hôpitaux français. Il avait séjourné 80 jours à l’hôpital militaire après un accident vasculaire cérébral le 27 avril 2013. Il fera un autre séjour dans une clinique de Grenoble quelques mois plus tard.

Au vu des évacuations à l’étranger des privilégiés du système, on est forcé d’avancer que les hôpitaux algériens n’accueillent que le lumpen prolétariat. On comprend pourquoi l

Au-delà du coût des prises en charge sonnantes et trébuchantes dont l’Etat algérien s’acquitte sans grand bruit, cette propension des dirigeants algériens à se faire soigner à chaque fois en France renseigne au moins sur le manque de confiance en le système de santé algérien. Sinon l’échec de ces mêmes ministres, présidents et autres à mettre en place des dispositifs de soin fiables.

Aussi paradoxal que cela peut paraître, ce sont ces mêmes dirigeants qui courent se faire soigner à l’étranger qui perrorent à longueur d’année sur les réalisations en la matière.

Pendant ce temps, les enfants du peuple peuvent toujours faire la chaîne, sans rechigner, devant l’accueil des hôpitaux pour décrocher une improbable hospitalisation.

L.M.