Le projet de la nouvelle loi des finances pour l’exercice 2025 sera sur la table du Parlement prochainement. Ce nouveau texte introduit de nouvelles taxes à payer par les passagers aériens à l’agence nationale de l’Aviation civile.
Désormais, les passagers qui voyagent depuis et vers les aéroports algériens seront tenus par l’obligation de payer de nouvelles taxes lors de leur voyage depuis et vers l’un des aéroports algériens.
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PLF 2025 : de nouvelles taxes pour les passagers voyageant par avion
Le texte de la nouvelle loi des finances 2025 ordonne à tous les passagers qui prévoient de prendre l’avion depuis l’un des aéroports algériens de payer une taxe d’une valeur variable à l’Agence nationale de l’Aviation civile, l’ANAC.
En effet, la valeur de cette redevance est fixée au montant de 100 dinars pour les passagers qui prévoient de voyager vers un aéroport algérien. Et ce depuis : Houari Boumediene à Alger, Mohamed Boudiaf de Constantine, Oran, de Hassi Messaoud, Bejaia, Ain Amenas, Ghardaia, Tamanrasset, Djanet, Tlemcen et Annaba. Par ailleurs, cette taxe sera de 75 dinars à partir des autres aéroports.
Mais ce n’est pas tout. Les voyageurs à destination d’un aéroport international et étranger sont aussi concernés par l’obligation de payer cette nouvelle taxe.
Qu’en est-il des passagers voyageant vers l’international ?
Par ailleurs, pour les passagers aériens qui se rendent à l’étranger, cette taxe sera d’une valeur de 400 dinars algériens pour les vols depuis l’aéroport international de Houari Boumediene et de 300 dinars au départ de Constantine, Oran, Hassi Messaoud, Bejaia, Ain Aminas, Ghardaia, Tamanrasset, Djanet, Tlemcen, Annaba, Chlef et Sétif.
De plus, au départ d’autres aéroports algériens, vers l’étranger, chaque passager doit payer la somme de 200 dinars. Cette redevance s’applique sur tous les vols régionaux et internationaux depuis l’Algérie. Et elle est perçue par les opérateurs aériens nationaux, les transporteurs étrangers et elle concerne tout exploitant d’aéronefs.
Les autorités algériennes ont pris la décision d’imposer cette nouvelle taxe pour permettre à l’agence nationale de l’aviation civile de se doter des moyens nécessaires pour assurer son rôle complet. Notamment, en matière de sécurité, de surveillance et de contrôle du secteur aérien en Algérie.
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