L’esplanade de l’EHU transformée en bazar à ciel ouvert par les adeptes du commerce informel, Quand l’archaïsme nargue la modernité

L’esplanade de l’EHU transformée en bazar à ciel ouvert par les adeptes du commerce informel, Quand l’archaïsme nargue la modernité

En 2005, lorsque l’établissement hospitalo-universitaire d’Oran (EHUO) avait été inauguré, nombreux étaient les Oranais à saluer l’entrée en exploitation de cette structure de santé, dont la bâtisse imposante confère aujourd’hui une touche moderniste au paysage urbain de sa zone d’implantation.

 Ceux qui avaient pu le visiter de l’intérieur étaient unanimes pour souligner la beauté des lieux et de cet hôpital, dont les concepteurs avaient même prévu des structures au profit du personnel médical, des malades et de leurs accompagnateurs comme la cafétéria, le restaurant et même des crèches et un grand parking pour le stationnement des véhicules.

Cependant et, c’est là, où le bât blesse, la vaste esplanade jouxtant cet hôpital offre aujourd’hui un triste spectacle depuis que les partisans du commerce informel y ont jeté leur dévolu pour vendre toutes sortes de victuailles y compris les plus facilement périssables, comme les yoghourts et les jus.

Cette esplanade qui a été spécialement aménagée par les concepteurs de l’hôpital a été transformée en bazar à ciel ouvert à telle enseigne que même les ambulanciers éprouvent, souvent, toutes les peines du monde à accéder à l’enceinte de l’établissement.

Face à la persistance de ce comportement archaïque imposé par les tenants du commerce informel, l’administration de l’hôpital et sa tutelle, à savoir la direction de la Santé et de la Population sont vivement interpellées pour y mettre fin. Les citoyens oranais, qui nourrissent des ambitions de modernité pour leur ville, n’arrivent toujours pas à comprendre la passivité des services censés combattre ce phénomène, ni d’ailleurs les actions timides et éphémères lancées par les services de sécurité, auxquels, ils reprochent l’absence d’une réelle volonté pour déloger ces «commerçants».

«Si la seule présence de ces «commerçants» est déjà préjudiciable en soit, que dire encore des tas d’immondices qu’ils abandonnent, quotidiennement, sur les lieux», a fait observer l’un des citoyens qui dit ne plus comprendre comment les tenants de cette forme d’activité commerciale, dont la prolifération a fortement altéré l’image de marque d’El Bahia, ne sont nullement inquiétés par la direction du Commerce ou encore par la Police de l’Urbanisme.