Elle n’est pas criminelle et détient même un passeport. Pourtant, Marcela Silvia Montano Mancera, la femme qui a élu domicile depuis plus d’une semaine dans l’aéroport de Cancun, au Mexique, commence à intriguer les autorités qui ne peuvent pas la renvoyer. Cette voyageuse qui s’est sédentarisée dans l’aéroport de Cancun, au Mexique, s’appelle Marcela Silvia Montano Mancera. Âgée de 45 ans et citoyenne mexicaine, cette femme commence à rendre perplexe les autorités de l’aéroport. Celles-ci s’interrogent en effet sur les raisons pour lesquelles elle n’a pas simplement quitté l’établissement pour rentrer chez elle, lors de son retour des Etats-Unis le 30 juin.
Comme une présence fantomatique en escale entre les terminaux
« Elle ressemble à un passager normal au premier abord, les gens ne la regardent pas, mais nous, nous la voyons tous les jours. […] Nous ne sommes pas docteurs mais il est évident qu’elle a des problèmes, certains de mes collègues ont essayé de lui parler, mais à chaque fois, il semble qu’elle perde la tête », témoigne un employé de l’aéroport pour News Corp. Si Marcela inquiète tant les autorités, c’est parce que depuis le 30 juin, elle s’est fait remarquer en déambulant dans les terminaux toute la journée, dormant à même le sol, se lavant dans les toilettes : une errance quasi fantomatique pour les employés de la sécurité qu’une telle présence rend sceptique. Fait intriguant : elle a également été vue en train de retirer de l’argent à un distributeur automatique pour se procurer de la nourriture aux restaurants de l’aéroport. Cela laisse donc supposer que l’étrange fantôme de l’aéroport n’est pas financièrement démuni. Une donnée de plus qui obscurcit encore le mystère autour de la présence de cette femme.
Voyage statique d’une tête en l’air ?
Si Marcela n’a encore causé aucun problème, les employés de l’aéroport sont pour le moins douteux quant à sa santé mentale, elle dont le profil et les motivations sont sujets à toutes les spéculations. En effet, un officier de la police fédérale relate qu’elle erre dans les couloirs en se parlant toute seule, en espagnol et en anglais. Cependant, comme elle n’a commis aucun crime en s’attardant dans le terminal de l’aéroport, les autorités n’ont pas le droit de la contraindre à quitter les lieux. Sans succès, les employés de l’aéroport ont tenté de localiser des proches de Mancera mais se sont avérés incapables de relever des informations utiles de sa part, ni des registres publics.