Lettre ouverte à Monsieur Mohand Cherif Hannachi

Lettre ouverte à Monsieur Mohand Cherif Hannachi

Ceux qui vivent dans le passé ont peur de l’avenir

Monsieur Hannachi,

Les annonces répétées de votre démission de la présidence de la JSK et les rétractions qui suivent ont fait de vous un homme indécent à qui personne ne fait confiance.

A travers ce manque de crédibilité, c’est aussi les faiblesses et l’anachronisme dans la gestion qui apparaissent, le sérieux qui fait défaut, et l’absence de dynamisme et de motivations ont plongé dans les insondables profondeurs notre prestigieuse JSK depuis déjà trop longtemps et sérieusement souillé son prestige.

Par le rayonnement national et international de ce club, qui a fait la fierté de l’Algérie et de la Kabylie en particulier, il est devenu sous votre direction un club de seconde zone et la risée du pays. Il est grand temps de vous rendre à l’évidence, que vous êtes seul responsable des maux de la JSK et de votre échec, dont il faut tirer les conséquences sans chercher des justifications injustifiables.

Cette démarche n’a aucun lien avec vous personnellement, ni un intérêt individuel à mon profit, celle-ci vient d’un supporteur de longue date, du temps du défunt moudjahid, Hadj Oumnia à la présidence, qui est affecté par l’état de dépérissement actuel du club chéri, sans un titre depuis plus d’une décennie.

Vous, vous vous pavanez en permanent à l’étranger et dans les palaces hupés avec l’argent du club et nous arnaquez chaque saison avec le même discours sournois, qui en résulte une catastrophe à la fin. Cela fait croire, qu’en Algérie, la ruse charlatane et se pérenniser à des postes de responsabilités est une mode, ou bien, une maladie contagieuse.

M. Hannachi, avec tout le respect pour votre personne, mais, si vous avez encore le sens de responsabilité et une once d’amour pour la JSK, aujourd’hui, l’heure est grave elle n’est pas aux explications et aux discours vides, ce sont les résultats positifs sur le terrain et la performance de tout un chacun qui sont demandés, partez M. Hannachi partez, le bricolage ne peut plus durer, laissez le club se rénover et suivre la voie de la réussite qui a été la sienne.

Reprenez-vous Monsieur Hannachi avant que vous ne sortiez de l’histoire du club par la petite porte.