Leur fédération s’est réunie hier: Les chasseurs tirent…la sonnette d’alarme

Leur fédération s’est réunie hier: Les chasseurs tirent…la sonnette d’alarme

Lors de cette rencontre qui a rassemblé 14 wilayas du pays, la fédération a estimé que de nombreuses espèces sont en voie de disparition.

La Fédération nationale des chasseurs, en partenariat avec la direction de la protection des forêts, a organisé hier une rencontre régionale regroupa 14 wilayas de l’Est au niveau du Centre culturel Mohamed El Yazid à El Khroub.

La rencontre, la seconde après celle organisée à l’Ouest, s’inscrit dans le cadre d’une série de formations au profit des chasseurs et associations de chasseurs laquelle porte également sur la sensibilisation à l’égard des espèces protégées. Le but est de créer un équilibre environnemental et la protection des animaux. Mme Bouskine Wahiba, qui représente le ministère de l’Agriculture, mais est également engagée aux côtés des gardes-forestiers a brossé un tableau sur la situation en donnant des chiffres et directives, notamment sur l’obligation d’être titulaire d’une autorisation, d’un permis de chasse et l’appartenance à une association.

Elle souligne également que «la volonté de sauvegarder la nature dans son intégralité émane d’une crise de conscience des formes d’agressions causées principalement par l’homme, engendrant une régression, voire une disparition irréversible d’espèces animales et végétales».

Dans ce contexte, sachant que l’Algérie est un pays riche dans ce domaine, la conférencière a averti sur le braconnage, même quand il s’agit de vente et de détention d’espèces rares. Abordant les lois réglementant la chasse dans le pays, elle ne manquera pas de citer la loi 6_14 en ce qui concerne les animaux protégés. Il s’agit de 13 animaux dont le fennec, la gazelle et le guépard, sept oiseaux à l’image de la fouette-queue et le varan du désert, mais aussi des reptiles comme la tortue grecque.

L’intervenante s’évertuera ensuite à expliquer que les moyens de chasse autorisés en Algérie, se résument en le fusil de chasse, les chiens de chasse, les animaux dressés, soit les rapaces, les chevaux et l’arc. L’essentiel à retenir dans cette rencontre est la protection des animaux en voie de disparition comme le stipule la loi sur les espèces protégées.

Le braconnage reste interdit en Algérie, malgré que le phénomène semble incontournable, surtout au Sud, où la gazelle et le fennec sont massacrés sans pitié.

Les deux espèces sont pourtant protégées, mais nul n’arrive à expliquer comment et pourquoi l’on continue d’autoriser des étrangers à user de leurs armes contre ces espèces.