L’Europe souffre depuis maintenant plusieurs années de l’immigration clandestine, ne pouvant pas gérer ce phénomène, les pays de l’Union Européenne (UE) oscillaient entre expulsion et intégration de ces migrants. Cependant, certains semblent se mettre d’accord sur une décision plutôt drastique : mettre en place des barrières anti-migrants à leurs frontières.
En effet, l’Europe fait face à un flux migratoire inédit notamment venant des pays du Maghreb. Raison pour laquelle plusieurs pays de l’Union européenne veulent construire ces barrières, les douze pays en question sont l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, la République Tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie. Les ministres de l’intérieur de ces pays ont adressé le 8 octobre à la Commission européenne une demande de financement pour construire les barrières anti-migrants.
Cette solution semble être le seul moyen pour diminuer le flux migratoire, or, depuis maintenant 20ans, les États de l’Union européenne tentent de renforcer leurs frontières, des millions d’euros en vain puisque cela n’a pas pour autant empêché les migrants clandestins de s’y rendre.
L’UE envisage des mesures draconiennes
Estimant que la surveillance n’empêche pas les migrants de passer puisque cette mesure n’a pas été efficace, ces pays passent à l’action avec ce qu’ils jugent « une réponse forte pour contrer l’instrumentalisation de l’immigration illégale ».
Ces mesures radicales consistent à construire des murs ou de barbelés anti-migrants. En plus de ces barrières, certains pays n’hésiteraient pas à mobiliser des unités spéciales de police pour empêcher les migrants de passer. D’autres catégories comme les associations œuvraient aussi pour bloquer ce flux migratoire tel Génération identitaire, dissoute en mars 2021 pour incitation à la discrimination.
Pour réduire la harga, les mesures ne sont pas toujours physiques
La France a également a pris une décision drastique concernant l’immigration. En réponse à un « refus » de l’Algérie de récupérer ses ressortissants en situation irrégulière, l’Hexagone a décidé récemment de réduire drastiquement le nombre de visas accordés aux algériens, divisé par deux soit 31 500 visas seulement.
En effet, ces derniers temps en saison estivale l’Europe a reçu un flux incontrôlable de harraga algériens particulièrement en Espagne. Des femmes, des mineurs et même des bébés ont pris le large fuyant l’Algérie. Le bilan enregistré au début de l’année 2021 indique que plus de 10 000 algériens ont débarqué en Europe, les chiffres ont certainement explosé depuis.