Leurs contrats ont été suspendus pour « double » emploi: Des jeunes de l’ANEM observent un sit-in

Leurs contrats ont été suspendus pour « double » emploi: Des jeunes de l’ANEM observent un sit-in

A. El Abci

Leurs contrats ont été suspendus pour « double » emploi: Des jeunes de l’ANEM observent un sit-in
  Deux sit-in ont été organisés, hier, devant le cabinet du wali, l’un par des titulaires de contrats de pré-emploi de l’ANEM, et l’autre par des «oubliés de relogement» de la rue des Maquisards.

Ainsi les bénéficiaires de contrats de pré-emploi de l’ANEM, sans travail depuis mai dernier malgré que leurs contrats ne sont pas encore venus à terme, affirment-ils, sont venus solliciter l’intervention du wali pour leur réintégration à leurs postes.

Selon leur représentant, M. Zaki, il s’agit de plus de 1.000 jeunes diplômés, universitaires ou ayant eu une formation dans les CFPA, qui étaient employés dans le secteur de l’éducation, celui de la culture, à l’APC, etc., et qui ont été suspendus de leur travail pour des problèmes d’assurance avec la CNAS. Et d’expliquer que certains ont fait des formations complémentaires et ont été recrutés pendant deux à trois mois dans des entreprises privées, et se sont retrouvés avec deux numéros d’assuré social. «D’où, poursuit-il, notre suspension et non la résiliation officielle de nos contrats par la direction de l’Emploi, et ce jusqu’à régularisation de chaque situation». Et d’ajouter que «chacun de nous a une ancienneté d’au moins cinq ans dans le poste d’emploi qu’il occupait avant. C’est ainsi que depuis mai 2018, nous n’avons pas perçu notre prime de pré-emploi», ajoute-t-il. «Toutefois et en dépit du fait que nous avons régularisé notre situation auprès de la CNAS, depuis le mois de juillet dernier, et écrit dans ce sens à la direction de l’Emploi avec envoi de tous les documents nécessaires, jusqu’à présent c’est le silence radio. Nous sommes là pour solliciter une intervention du wali en faveur de notre intégration dans nos précédents postes».

De leur côté, les habitants de la rue des Maquisards «oubliés du relogement et non exclus», selon leur représentant, M. Mourad, sont près d’une centaine de familles dans ce cas et à qui on a demandé de faire des recours. «Seulement, affirme-t-il, cela fait des années que nous avons déposé des recours à la daïra et nous attendons toujours qu’on tranche dans nos cas».

Le chef de cabinet, qui a reçu les protestataires, a conseillé aux jeunes de l’ANEM de s’adresser au ministère de tutelle, qui est le seul à pouvoir intervenir en la matière. Et a invité les familles de la rue des Maquisards à plus de patience. «Il faut attendre la clôture des opérations de relogement des demandeurs de logements sociaux», leur a-t-il signifié.