L’exportation d’une partie des véhicules du constructeur français Renault, fabriqués à l’usine d’Oued Tlelat « est envisageable », a estimé le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, à l’issue d’une rencontre Convention sous-traitance organisée jeudi à Oran.
S’exprimant devant la presse, à l’issue de cette rencontre, le ministre a considéré que l’exportation des véhicules Renault produits à Oran « est envisageable ». « Nous sommes appelés à produire pour le marché national, mais nous tablons également à destiner une partie de cette production à l’exportation. Et c’est notre objectif », a-t-il souligné à ce propos.
M. Bouchouareb s’est félicité de la progression du taux d’intégration de cette usine d’automobiles, située au sud de la capitale de l’Ouest algérien, qui permettra de réaliser les perspectives de son développement y compris l’exportation devant être programmée, une fois la capacité de production serait égale ou supérieure à 100.000 véhicules, a-t-on expliqué.
Le taux d’intégration dans cette usine d’automobile, réalisée dans le cadre du partenariat algéro-français, serait entre 42% et 46% d’ici 2019, selon le ministre qui a mis l’accent sur l’importance du développement du tissu de sous-traitance pour dépasser les objectifs escomptés en la matière.
Par ailleurs, Abdeslam Bouchouareb a relevé que le gouvernement continue à encourager cette filière de l’industrie mécanique, en adaptant la réglementation avec la dynamique actuelle que connaît le secteur.
A ce titre, l’Algérie projette une capacité de production oscillant entre 400.000 et 500.000 véhicules par an à l’horizon 2022, selon le ministre qui a également fait état de l’importance des dossiers lancés et ceux au stade de maturation et installés.
La rencontre Convention sous-traitance, co-organisée par le ministère de l’Industrie et des Mines et Renault Algérie a été marquée par la présence de plus de 200 fournisseurs dans le domaine de l’automobile, dont la moitié sont venus d’Europe et d’Asie, Corée et Japon, entre autres.