Le directeur général de la trésorerie publique, Hadj Mohamed Seba, a annoncé ce mercredi lors d’une interview accordée à Echorouk News d’importantes mesures contenues dans la loi de finances 2025, visant à renforcer la stabilité économique et à faciliter les transactions financières en Algérie.
Parmi les nouveautés, Hadj Mohamed Seba a révélé une décision concernant le secteur du logement : une réduction de 10% sur le prix des logements acquis par crédit. Cette mesure, destinée à alléger le fardeau financier des citoyens, s’appliquera notamment au programme AADL 3, sous réserve du versement d’un acompte de 38% de la valeur du logement.
Par ailleurs, la loi de finances 2025 a autorisé la trésorerie publique à émettre des Sukuk souverains (instruments financiers islamiques), renforçant ainsi la capacité de financement de l’État et élargissant les options d’investissement sans recourir à l’endettement extérieur.
LF 2025 : les banques autorisées à financer davantage de projets personnels
Dans le domaine financier, Seba a indiqué que la nouvelle loi de finances autorise les banques à accorder des prêts destinés à financer les soins médicaux, le tourisme et les études, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le financement personnel et contribuant à améliorer le niveau de vie des citoyens.
Concernant le développement du paiement électronique, Hadj Mohamed Seba a souligné que l’assurance automobile se fait désormais par carte bancaire et par d’autres moyens, témoignant ainsi d’une amélioration significative de l’utilisation des moyens modernes.
Il a également annoncé l’enregistrement de 53 000 terminaux de paiement électronique à travers le pays en 2024, portant le nombre total de terminaux à 67 000, ce qui reflète une utilisation croissante de ces moyens dans les transactions quotidiennes.
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En résumé, la loi de finances 2025 (LF 2025) apporte des mesures concrètes pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens, stimuler l’économie et moderniser les services financiers en Algérie. La réduction du prix des logements dans le cadre du programme AADL 3 et l’encouragement du paiement électronique sont autant d’exemples de cette dynamique.
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