Kamel Mohamed
En ce sens, Medouar a menacé de priver l’ENTV de retransmettre les matches des championnats les Ligues 1 et 2 en guise de protestation contre la télévision nationale qui n’a pas honoré ses engagements en ce qui concerne le paiement des droits de retransmission télévisuelle. Medouar a rappelé qu’il avait tenu au début de son mandat une réunion avec des responsables de l’ENTV, regrettant l’absence d’une réponse de cet organisme. Il a fait savoir aussi que l’ENTV n’a pas renouvelé son contrat avec la LFP, qui a expiré le 31 juillet 2018. Pis encore, la télévision algérienne n’a pas encore honoré la troisième et la quatrième tranche de la convention précédente.
La LFP a ainsi soutenu les présidents de clubs qui se sont toujours plaints de l’arbitrage et ont exigé toujours que la désignation des arbitres soit confiée à la Ligue, même si cela n’est pas conforme aux recommandations de la FIFA.
Lors de cette rencontre LFP-clubs, Medouar a relevé «l’absence de relations entre la LFP et la commission fédérale d’arbitrage notamment au plan administratif». Il a indiqué que la LFP reçoit tardivement les feuilles de matches de la catégorie des réserves, ce qui entraîne une mauvaise gestion des dossiers disciplinaires. Des clubs ont également dénoncé l’arrivée tardive et l’absence pure et simple des arbitres pour les matches des catégories des réserves. Mais, en vérité, la principale contestation concerne la désignation des arbitres des matches, confiée à un fonctionnaire de la FAF, en l’occurrence Amalou, alors que cette mission devrait revenir au président de la commission fédérale d’arbitrage qui est aussi un élu et membre du bureau fédéral. C’est sur ce terrain que la LFP attaque la FAF en utilisant bien évidement les présidents de club.
L’autre sujet qui reste en suspens est en relation avec la couverture sociale des joueurs, lesquels ne paient toujours pas leurs cotisations, alors qu’ils perçoivent des salaires colossaux. «C’est un dossier lourd et compliqué», a reconnu Medouar, qui a appelé les clubs à procéder d’abord à la déclaration de leurs joueurs à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) en attendant de trouver une solution qui arrange toutes les parties. Des propositions ont été avancées qui pourraient être présentées dans un cadre qui associera les responsables concernés. Un dossier qui traine toujours alors que du temps de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, il a été annoncé qu’une convention a été signée entre la CNAS et les clubs.