Durant les dix derniers jours, la direction de la Protection civile a enregistré près de 1 400 accidents de la circulation à travers le pays. Ces sinistres routiers ont engendré 58 décès et 1 450 blessés.
Sur les routes, la prudence est plus que jamais de mise au vu des dix derniers jours très meurtriers. Selon le dernier communiqué de la Direction des statistiques de la Direction générale de la Protection civile, pas moins de 58 personnes ont trouvé la mort et 1 459 autres ont été blessées dans 1 399 accidents de la circulation enregistrés à travers le territoire national durant la période du 23 avril au 2 mai.
Déjà, en une semaine, du 23 au 29 avril, les unités d’intervention de la Protection civile ont enregistré plus de 2 147 interventions effectuées suite à plus de 1 380 accidents de la circulation ayant causé le décès de 40 personnes et 1 383 autres blessées, traitées et évacuées vers les structures hospitalières. Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya d’Aïn Defla avec 6 personnes décédées et 55 autres blessées pris en charge par les secours puis évacuées vers les structures hospitalières suite à 24 accidents de la route.
Pour les trois derniers jours, du 29 au 2 mai, plus de 20 personnes ont perdu la vie et près de 80 autres ont été blessées dans plus de 15 accidents de la circulation. La journée du samedi aura été la plus meurtrière. En effet, selon le même bilan, 11 personnes ont trouvé la mort et 29 autres ont été blessées dans 5 accidents de la circulation.
Ce lourd bilan d’une centaine de morts en dix jours, soit une moyenne de 6 décès par jour, reflète l’ampleur de ce fléau meurtrier qui ne cesse de semer le deuil et la douleur, souvent pour des causes absurdes qui auraient pu être évitées. Selon les services de la Gendarmerie nationale, les principales causes de ces accidents sont principalement l’excès de vitesse, les dépassements dangereux et le non-respect de la distance de sécurité et les manœuvres dangereuses.
Dans ce domaine, où l’on enregistre également un recul de la culture civique et de la responsabilité citoyenne, beaucoup d’efforts et d’initiatives restent à faire et à prendre pour résorber les retards et combler les déficits. En attendant, l’hécatombe continue.