Un appartement présumé « hanté » a tétanisé les habitants d’une petite commune de Khenchela et a fait bouillonner la wébosphère algérienne ce dimanche. Des cris stridents d’une « femme » sortent du logement vide à longueur de journée, intriguant les passants et créant une réelle atmosphère de peur et d’incertitude parmi les résidants de l’immeuble.
L’histoire a pris une telle ampleur que de nombreux curieux ont fait le déplacement sur place, au côté des médias et des Raqis, venus purifier l’endroit des mauvais esprits.
Appartement hanté à Khenchela : mythe ou réalité ?
Ce jeudi, les hurlements incessants d’une femme se sont fait entendre dans un petit immeuble résidentiel situé à Taouzyant dans la wilaya de Khenchela. Le plus étonnant dans l’histoire est que l’appartement en question est vraisemblablement vide. Le logement n’accueille aucun résident et est à l’abandon depuis un long moment.
« Les cris ont commencé jeudi, et ils ont duré toute la journée jusqu’à la prière du Maghreb, puis ils se sont arrêtés. La même chose s’est passée vendredi, mais ça s’est arrêté à la prière de la Joumoua ».
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Selon la population locale, les hurlements interviennent à des intervalles plus ou moins réguliers, toutes les 15 minutes approximativement. Le fait que les cris stoppent net au moment où l’appel à la prière est lancé laisse planer le doute sur le caractère humain de la chose. L’avis général penche plutôt pour un « Djin » de sexe féminin, qui hanterait la propriété pour une raison inconnue.
Les Raqis se déplacent à Khenchela pour « combattre le Djin »
Face à l’émoi de la population et à la terreur générale qui s’est installée sur les lieux, plusieurs raqis se sont rendus à Taouzyant. S’en est alors suivie une opération de purification des lieux via la récitation de versets du sain coran. Ils étaient plusieurs à tenter de débusquer la « chose » hors de sa cachette en lisant à haute voix des passages du livre saint, sans succès.
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Aujourd’hui, les avis divergent quant à la source réelle de ces cris terrifiants. Certains croient dur comme fer que le mystère relève du surnaturel, alors que d’autres revendiquent le canular. En effet, les détracteurs de la « Djenia » supposent que des haut-parleurs sont cachés quelque part dans l’appartement et qu’une personne les actionne à distance depuis le début. Déstabilisés par ce tourbillon d’hypothèses, certains demandent aux autorités locales de prendre les choses en main et de mettre au clair l’affaire.