L’un des acteurs les plus importants de la sphère humanitaire, Badis Diab, 30 ans, fait parler de lui cet été avec la sortie de son nouvel évènement littéraire.
Un an seulement après son premier ouvrage à succès, « Agir pour Exister », le philanthrope algérien renoue avec l’écriture et sort ce mois-ci son nouvel essai intitulé « L’humanisme avant Tout », paru chez JDH Éditions (France). Un nouveau bijou littéraire à suivre.
Badis Diab continue sur sa lancée, celui qui s’est fait connaitre ces dernières années en enchainant les projets humanitaires à grande échelle dans les quatre coins de la planète, devenant de ce fait l’un des acteurs les plus influents dans le domaine, s’est également imposé depuis peu comme un écrivain talentueux.
Son premier ouvrage « Agir pour Exister » (Ed. Spinelle, Juillet 2020) est un véritable succès. Dans cet opus, le jeune trentaine revenait sur les raisons qui l’avaient propulsé dans cet engagement social à travers le monde.
Cet été, l’algérien récidive avec « L’Humanisme avant Tout » (Ed. JDH, Juillet 2021), un essai de 256 pages où il étudie la dimension de l’humanisme authentique.
De l’amour à la compassion, en passant par la justice et la solidarité, Badis Diab utilise différents maîtres-mots pour nous offrir une plongée dans l’univers de ses propres partenaires de terrains, acteurs de l’humanitaire également et inconnus du grand public, et pourtant engagés au quotidien auprès de leurs concitoyens depuis de nombreuses années.
Ainsi, de Mohamed le Palestinien à Maryan la Somalienne, en passant par Roberto le Mexicain et Jonas l’Andalou, l’algérien nous raconte leurs histoires et nous fait voyager dans le monde entier, des récits de partage, d’engagement et de sacrifice pour la cause humanitaire qui l’ont profondément marqué et qui ont fait celui un activiste social reconnu.
L’Algérie, son pays
Comme dans son premier ouvrage, Badis Diab n’hésite pas à revenir sur son identité algérienne, lui qui est pourtant né en France et possède la nationalité française, ne mâche pas ses mots quand il s’agit d’évoquer son pays.
À la page 112 de ce nouvel ouvrage, il précise avec force et subtilité :
« Très jeune, je compris que je n’étais pas un Franco-Algérien, mais un Algérien tout court, vivant en France et élevé par l’Occident, mais avant tout, de culture, d’histoire et de sacrifices nés de la lutte anticoloniale de mes ancêtres. ».
Par ailleurs, l’auteur n’oublie pas de présenter un vibrant hommage à son mentor intellectuel, le théologien Abdelhamid Ibn Badis : « Je suis un Algérien de Constantine, éduqué à travers la pensée de feu Abdelhamid Ibn Badis, qui fit éclore en moi l’honneur et l’amour d’être né algérien au milieu du concert des identités, me rendant fier et humble fasse à l’adversité, et m’a poussé vers des horizons si lointains que je n’aurais jamais imaginé atteindre. » (Page 63)
Dans une époque troublée par les luttes identitaires et la course à l’hyper-matérialisme, Badis Diab, comme à son habitude, nous offre une bouffée d’humanisme à travers ce nouveau livre, et nous permet de croire, à une époque difficile, en l’espoir de meilleurs lendemains.
Yannis Ismaïl