Ligue 1 (2016-2017) : des favoris sur  »papier » et des petits poucets en quête d’exploit

Ligue 1 (2016-2017) : des favoris sur  »papier » et des petits poucets en quête d’exploit

ALGER- Les stades algériens reprendront vie vendredi à l’occasion du match inaugural du championnat de Ligue 1 Mobilis entre l’USM Alger et le MO Béjaia, une affiche venant lancer une nouvelle édition d’une épreuve qui n’a jamais bénéficié de la  »bénédiction » des spécialistes notamment lors des dernières années.

Et comme avant chaque exercice, les favoris en puissance pour le triomphe sont les mêmes, soit les clubs qui, sur papier, présentent des arguments valables, aussi bien sur le plan de l’effectif que les moyens financiers et matériels dont ils disposent.

Le champion sortant, l’USM Alger, qui avait dominé de bout en bout l’exercice 2015-2016, s’impose logiquement comme étant le premier favori à sa propre succession.

Même s’ils ont connu des changements notables au niveau de leur staff technique et leur effectif, les Rouge et Noir ont réussi à garder leurs meilleurs joueurs, si l’on excepte Zineddine Ferhat, parti monnayer son talent au Havre AC (Ligue 2/France).

La JS Kabylie, revenue en force en fin de saison dernière réussissant même à valider un billet pour la Coupe de la Confédération, l’ES Sétif, avide de se racheter de sa mésaventure en Ligue des champions après sa disqualification de la phase de poules, et à un degré moindre le MC Alger, qui a habitué ses fans à annoncer la couleur dès l’intersaison sans pour autant aller souvent

au bout de ses ambitions, sont les principaux concurrents de l’USMA dans sa défense du titre.

D’autres clubs sont pressentis également pour disputer le leadership à la formation de  »Soustara », à l’image du CR Belouizdad, le club qui a recruté le moins cet été, du CS Constantine et du MC Oran, qui reviennent avec de grosses ambitions après le recrutement massif qu’ils ont réalisé au cours du mercato estival.

Des surprises à prévoir

Mais le championnat algérien a souvent réservé des surprises, tant le

niveau de ses pensionnaires est très rapproché. La JS Saoura et le DRB Tadjenanet l’avaient prouvé au cours de la précédente édition. Mieux, les gars du Sud-Ouest ont réalisé l’exploit de terminer à la deuxième place, synonyme d’une qualification historique à la Ligue des champions d’Afrique.

Pour leur part, le MO Béjaia et l’USM El Harrach, et après avoir fait sensation lors des dernières saisons, risquent la descente aux enfers au vu des nombreux problèmes que les deux clubs vivent sur le double plan technique et administratif, même si les  »Crabes » tiennent toujours le coup en Coupe de la Confédération où ils sont à trois points du dernier carré.

Quant au nouveau promu l’O Médéa, dont il s’agit de la première montée dans la cour des grands après 71 ans d’existence, il va certainement s’inspirer du parcours de la JSS pour faire sensation. Les deux autres promus, le CA Batna et l’USM Bel-Abbès, font leur retour parmi l’élite après un bref séjour dans le deuxième palier. Leur objectif sera d’éviter une nouvelle relégation, en attendant des jours meilleurs.

En somme, et vu la grande activité par laquelle se sont illustrées pratiquement toutes les 16 formations de l’élite au cours du mercato estival, tous les scénarios restent possibles. Le changement n’a jamais été un gage de réussite.