Ligue 1 “2018-2019”: Le nombre d’entraîneurs étrangers en hausse

Ligue 1 “2018-2019”: Le nombre d’entraîneurs étrangers en hausse

Neuf des 16 formations de la Ligue 1 Mobilis de football ont choisi de recourir à des entraîneurs étrangers en vue de la saison 2018-2019, dont le coup d’envoi sera donné le week-end du 10 et 11 août, alors qu’ils étaient six sur le banc au début de la saison précédente.

A commencer par le MC Alger, qui a décidé de reconduire son entraîneur français Bernard Casoni. L’autre club de la capitale, l’USM Alger, a engagé cet été le Français Thierry Froger, dont c’est la première expérience en Algérie, en remplacement de Miloud Hamdi, parti rejoindre la formation koweïtienne d’Al-Salimiya SC. Le MC Oran, dirigé la saison dernière par le Suisso-Tunisien Moez Bouakaz, s’est attaché les services du Marocain Badou Zaki, qui avait offert au CR Belouizdad en 2017 son premier titre depuis 2009 en décrochant la Coupe d’Algérie.

L’USM Bel-Abbès, détenteur de la Coupe d’Algérie, a engagé Bouakaz, qui avait déjà eu à driver la formation de la Mekerra lors de la saison 2015-2016. L’ES Sétif sera dirigée sur le banc par le Marocain Rachid Taoussi, succédant à Abdelhak Benchikha. L’ancien sélectionneur du Maroc aura la mission de relancer l’Entente, qui a bouclé la saison dernière à une triste 8e place au classement. Le DRB Tadjenanet, qui a assuré son maintien sur le fil, a décidé de renouveler sa collaboration avec le Tunisien Hamadi Edhou. Chez les deux nouveaux promus, le MO Béjaïa et le CA Bordj Bou-Arréridj, la tendance est plutôt «étrangère», eux qui seront entraînés respectivement par le Français Alain Michel et l’Espagnol Josep-Maria Noguès. La JS Kabylie n’est pas en reste puisqu’elle devrait être dirigée sur le banc par le Français Franck Dumas ou son compatriote Denis Lavagne. A moins que le président Chérif Mellal ne décide de revenir à la charge pour Djamel Menad, un temps courtisé et qui vient d’être déchargé de sa mission en tant que sélectionneur-adjoint de l’équipe nationale. Le Paradou AC, qui a enregistré le départ de l’Espagnol Noguès, est toujours à la recherche d’un nouvel entraîneur et pourrait se rabattre sur un technicien étranger, ce qui porterait le nombre à 10. En revanche, trois clubs seulement ont décidé d’engager des entraîneurs locaux en cette période d’intersaison. Il s’agit du nouveau promu l’AS Aïn M’lila (Lakhdar Adjali), de l’Olympique Médéa (Saïd Hamouche) et du CR Belouizdad, qui a limogé dimanche Azedine Aït-Djoudi moins d’un mois après l’avoir recruté mais qui le remplacera par un Algérien. Les candidats sont Lyamine Bougherara, Si Tahar Chérif El-Ouazzani et Taoufik Rouabah. Autour de tout ce mouvement, cinq clubs ont opté pour la stabilité en décidant de reconduire leurs entraîneurs respectifs, en l’occurrence le champion en titre le CS Constantine (Abdelkader Amrani), la JS Saoura (Nabil Neghiz), le NA Husseïn-Dey (Dziri Billel), le MC Alger (Bernard Casoni) et le DRB Tadjenanet (Hamadi Edhou). Au total, 11 clubs donc ont apporté des changements au niveau de leur encadrement technique, soit deux de plus par rapport à la dernière saison.

Ligues 1 et 2

Pas de nouvelles licences pour les clubs endettés

Les clubs de football ayant une dette supérieure à 10 000 000 DA vis-à-vis de la Commission de résolution des litiges (CRL) n’auront droit à aucune licence pour leurs nouvelles recrues, a annoncé dimanche soir la Fédération algérienne de football (FAF). «Le bureau fédéral, dans sa réunion statutaire du dimanche 24 juin, a décidé de ne pas autoriser la délivrance de nouvelles licences aux clubs endettés vis-à-vis de la Commission de résolution des litiges (CRL)», a indiqué l’instance dans un communiqué, diffusé sur son site officiel, en précisant que le montant de la dette «doit être supérieur» à 10 000 000 DA. La FAF a indiqué par ailleurs que les clubs endettés seront «privés de l’encaissement des droits TV et de sponsoring» et ce, «jusqu’à l’assainissement de leurs situations financières» respectives.