M. Z.
La FAF vient d’aviser les clubs des Ligues 1 et 2, par le biais d’un communiqué, leur rappelant qu’ils sont dans l’obligation d’assainir leur situation financière avant la date butoir, prévue aujourd’hui à minuit, faute de quoi ils ne bénéficieront pas des licences des nouveaux joueurs recrutés pour le nouvel exercice 2019 / 2020. Cette décision a été prise dans le cadre de l’assainissement de la situation financière des clubs.
On compte, selon notre source, plus de 25 clubs qui sont concernés par cette mesure. Le nombre de clubs interdits de recrutement semble excessif. Le seuil des dettes d’un milliard de centimes n’est plus pris en considération car les nouvelles directives exigent zéro centime de dettes pour pouvoir qualifier les joueurs nouvellement recrutés. Selon nos informations, ce sont l’USMBA et le MCEE qui sont les plus endettés.
« Quant à l’USMAn, c’est une affaire entre les autorités locales d’Annaba et la FAF. Cela dépasse la CRL », nous a révélé une personne proche du dossier.
Dans un souci de mieux contrôler les situations financières des clubs, la FAF compte mettre fin à cette gestion catastrophique où personne ne contrôle plus personne. Belle initiative, ne serait-ce que pour mettre fin à la dilapidation de deniers publics, car il ne faut pas oublier que les clubs algériens continuent de «survivre» grâce aux subventions de l’Etat.
En tous cas, par cette décision, il n’est pas écarté de voir le scénario du Chabab Belouizdad se reproduire.
Pour rappel, le CRB a perdu son premier match de la saison 2018 / 2019 face à l’ASAM au stade du 20-Août en raison du non-paiement des dettes du club. Les Belouizdadis, interdits de recrutement, avaient été contraints de déclarer forfait. Se dirige-t-on vers le même scénario avec d’autres clubs cette saison ? Réponse dans une semaine.