Conflit avec la JSK en raison de la fameuse programmation du match USMA-JSK qui a fait couler beaucoup d’encre. Conflit avec l’ENTV qui a failli prendre une autre tournure. Pétition signée par les employés de la LFP pour mauvaise gestion. Retard d’installation d’un SG ainsi qu’un vice-président. Démission d’Omar Aourir une dizaine de jours après sa prise de fonctions comme secrétaire général de la LFP. Détérioration des relations avec la FAF. Absence de Medouar à la réunion du BF du 17 décembre dernier. Et une programmation qui prête à confusion.
La fin de la saison 2018-2019, fixée au 5 mai prochain, est sérieusement compliquée. Une programmation critiquée en cette seconde partie décisive de la saison. Cette situation ne s’annonce nullement en faveur de Medouar Abdelkrim. Sentant le danger, ce dernier a menacé de quitter son poste. Cette annonce de départ prématuré est justifiée par le président de la LFP par les nombreux problèmes. Comme quoi, le président de la LFP ne fait plus l’unanimité et semble bien dépassé par les évènements. Devant cet état de fait, on peut dire, ou plutôt comprendre à travers ses dires, que ses jours sont comptés. Auparavant, Medouar Abdelkrim, se croyant intouchable, s’est mis dans un engrenage où il n’est pas près de s’en sortir en raison d’une gestion approximative, il faut l’avouer.
Le président de la LFP, selon notre source, songe à mettre les clés sous le paillasson pour éviter le même sort que Mahfoud Kerbadj. Mais de l’autre côté, le premier responsable de cette instance a clairement déclaré : «J’ai été élu démocratiquement en m’appuyant sur la confiance des membres de l’assemblée générale ». Là, Medouar Abdelkrim compte utiliser une autre stratégie pour contre-attaquer la FAF. Les observateurs estiment que la décision de tenir la réunion de la LFP à Béchar tout en assistant au match JSS-Vita Club n’est pas fortuite. Le climat socio-politique actuel a contraint la Ligue de football professionnel à reporter plusieurs rencontres sur demande des autorités locales.
En effet, depuis le début des manifestations dans plusieurs wilayas du pays, la LFP a décidé le report de plusieurs rencontres. Ces décisions, bien que compréhensibles dans la plupart des cas, pourraient avoir un impact négatif sur l’éthique sportive lors de cette fin de championnat. Cette question a été même débattue lors de la dernière réunion du bureau fédéral. Mais il faut dire que le programme de la suite de la compétition est une véritable calamité qui ne satisfait aucune partie. En cette période, dans les deux divisions soi-disant professionnelles, décisive et capitale pour la lutte pour le maintien et pour le podium, la situation est trop confuse et suscite bien des interrogations. Car il est illogique et impensable de programmer des matches sans qu’il y ait une mise à jour du calendrier, d’autant plus que plusieurs formations sont menacées par le spectre de la relégation.
Comment peut-on programmer la 24e journée alors que neuf rencontres restent à jouer ? JSS-CSC (18e journée), DRBT-CRB et ESS-MCA (19e journée), NAHD-MOB (21e journée), MCA-MCO et USMBA-NAHD (22e journée), CSC-MCA et NAHD-ASAM (23e journée) n’ont pas encore eu lieu pour diverses raisons, mais elles ont tout de même un impact considérable sur le classement où pas moins de sept équipes sont concernées par la descente en Ligue 2. Dans cette division, deux matches ont été reportés, ESM-USMAn et JSMB-ASO. Aussi, on vient d’apprendre que la 25e journée, initialement programmée pour samedi, a été décalée à mardi 12 mars, à l’exception de la rencontre NCM-JSMB, fixée à mercredi.
Les Bejaouis pourront ainsi bénéficier d’une journée de repos supplémentaire en raison du déroulement, samedi, du match aller des quarts de finale de la Coupe d’Algérie face au PAC, précise-t-on du côté de la LFP. Encore plus, la méthode prônée dans la programmation ne répond à aucune logique. La situation actuelle au classement de la Ligue 2 oblige, ou plutôt force les gestionnaires à programmer tous les matches dans la même journée et à la même heure pour éviter toute malversation. A moins que cette programmation n’arrange certains intérêts.