ALGER – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a appelé lundi à Alger à la prise en charge des cas de dépression et de troubles émotionnels et psychiques des mères en post-partum.
Les troubles psychiques des mères en post-partum ne bénéficient pas de toute l’attention qui devrait leur être accordée, tant par les premières concernées et leur entourage que par les spécialistes de la santé, a précisé Mme Meslem qui présidait un atelier de réflexion sur « les troubles du post-partum: mamans en difficulté », organisé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Le suivi des femmes enceintes « se limite à l’aspect physique au détriment de l’aspect psychologique », a déploré la ministre, soulignant que les ateliers mis en place par le ministère pour la prise en charge de cet aspect visaient à préserver l’équilibre au sein de la famille.
Mme Meslem a insisté sur l’importance de la prise en charge psychologique et du dépistage précoce de la dépression post-partum.
Le secrétaire général du ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Ali Rezgui, a, pour sa part, annoncé une « stratégie globale » pour accompagner les mères après l’accouchement et les prémunir contre la dépression et les troubles émotionnels post-partum.
Après avoir fait état des progrès enregistrés en matière de prise en charge de la santé maternelle et infantile, le responsable a précisé que 96% des naissances étaient enregistrées en milieu hospitalier (secteurs public et privé).
Le secrétaire général du ministère de la Santé a, dans ce contexte, annoncé la création de services hospitaliers spécialisées pour le bien-être des mères.